Cyclisme

Kamzong Abossolo clovis : « Nous n’avons pas eu assez de temps de préparation »

Vous êtes le premier à franchir la ligne d’arrivée cette après-midi ; racontez-nous un peu cette journée qu’on imagine éreintante…

C’était vraiment trop dur ; le coach nous a donné pas mal de consignes très tôt ce matin, nous disant de ne pas trop aller en échappées de peur d’ouvrir la voix aux étrangers et il avait raison, puisque dans nos multiples tentatives, ces derniers réagissaient aussitôt. Alors on a préféré privilégier ceux-là qui étaient avancé au classement général dans le but de couper le peloton.

Choix peut-être stratégique, mais qui aurait pu vous coûter cher…


C’est vrai puisque l’écart se creusait encore plus, mais nous aussi avions commencé à chasser comme eux, sauf que eux, n’avaient plus de coéquipier pour se maintenir, et on en a profité un peu. Et c’est là que je me suis détaché à près de 15 km de l’arrivée ; comme je voyais qu’ils ne réagissaient pas, j’ai foncé jusqu’au bout.

Le temps étant seul maître, le maillot ne vous reviendra pas cette année ; quel sentiment cela suscite-t-il en vous ?

Il y a un peu de regret, on a perdu le maillot jaune, mais gagné l’étape ; ce n’est pas rien. C’est mieux que de ne rien gagner, et cela nous permet de mieux nous préparer encore pour les prochains challenges.

Selon vous, qu’est-ce qui n’a pas marché, occasionnant un frein à votre évolution dans cette course ?

Disons que nous avons amorcé les préparatifs un peu tard…

Quand vous dites « tard », c’est à quelle période exactement ?

C’est à deux semaines de la course, or une compétition pareille se prépare pendant des mois, je dirais trois, minimum. Vous savez, le temps qu’il faisait notamment à l’Ouest n’était pas en notre faveur. Les deux étapes de montagnes ont été épuisantes et nous n’avons pas eu assez de temps pour nous reposer

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