Ça ne pouvait plus durer. Dès la parade de lancement des Dixiades 2012, organisée lundi sur le campus I de l’université de Douala, des plaintes avaient fusé. Problèmes de logement, de nutrition, etc. Une tache qui semblait ne pas vouloir s’effacer du tableau de cet événement fort couru. Hier matin, une réunion de crise s’est tenue dans une des salles de l’hôtel Sawa de Douala. Autour de la table, Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif, Fritz Ntonè Ntonè, le président du comité local d’organisation, Roger Milla, des chefs de délégations venues prendre part aux compétitions, entre autres acteurs. Un peu plus de deux heures de débats à huis clos.
Mais selon quelques fuites, il a été demandé aux participants de vider complètement leur sac. Ils ne se sont pas gênés pour le faire. Remis sur la table donc, le problème des délégations non logées, celui des moyens financiers toujours indisponibles, la cruciale question de l’alimentation des athlètes – venus quand même pour performer –, etc.
« La machine est maintenant huilée », a confié Fritz Ntonè Ntonè à quelques journalistes au sortir de la réunion. « Pour ce qui est de l’hébergement, la centaine d’athlètes » qui flottaient « entre le Génie militaire et le campus ont été stabilisés au collège Notre Dame des Nations de Yassa », ajoute le président du comité local d’organisation des Dixiades 2012. Il y évoque « plus de 500 places. » A en croire le délégué du gouvernement auprès de la Cud, toutes les dispositions ont été prises pour que les jeûnes forcés et les nuits à la belle étoile relèvent désormais du passé. « On a réajusté les problèmes de distribution d’eau et de transport », indique encore Fritz Ntonè Ntonè.
Il précise néanmoins que certains des problèmes rencontrés étaient dus aux athlètes eux-mêmes. « Des gens ont voulu rester au campus » alors que des dispositions étaient prises ailleurs.
Quoi qu’il en soit, la suite des compétitions devrait être bien plus calme, d’après Hamad Kalkaba Malboum. « Tout le monde est d’accord sur la nécessité de reprendre la compétition dans la sérénité », a-t-il indiqué à la Crtv à l’issue de la réunion. Il faudra juste coordonner le transport pour les sites de compétition, des athlètes censés être regroupés étant désormais « éparpillés ». Ceci permettra notamment d’éviter des forfaits pour cause de retard. Kalkaba Malboum a donné une autre information : les moyens de l’Etat ne sont pas arrivés dans les délais souhaités pour la réfection des locaux de l’université de Douala, mais, maintenant, ces moyens « sont arrivés. »
Commentaires Facebook
0 commentaires