Vous venez de réaliser un bel exploit pour tout le peuple de la République Démocratique du Congo ; qu’est-ce que ça vous fait ?
Je suis ravi et très ému ; ce sont les fruits du travail, je m’entraine chaque jour, j’ai sacrifié de mon temps, pendant que dans mon pays les autres jeunes sortent pour aller chercher de l’argent, moi je me donne intégralement à l’entrainement. Je me lève à quatre heures du matin pour m’entrainer jusqu’à neuve heure, et je reprends le soir.
C’était quoi votre stratégie en montant sur le ring ? Car on vous a vu très agressif, pour ne pas dire violent à la limite…
Non c’était pas de la violence, c’est de l’intelligence. J’ai vu combattre mon adversaire lors des demi-finales, j’ai pu étudier sa façon de se battre et quand je suis rentré à l’hôtel, psychologiquement je me préparais déjà pour notre face à face. J’ai donc pu dévoiler ma stratégie de combat lors de cette finale ; et les gens qui m’ont vu combattre lors des demi-finales, ce soir ils ont vu un autre moi.
On dit de vous être un casseur de bras ; est-ce vraiment cette réputation que vous trainez ?
Non ! C’est l’entrainement ; si quelqu’un ne s’entraine pas suffisamment et qu’il s’aventure sur le ring, mais, croyez-moi, il va se casser la gueule. C’est une réalité, ça ne plaisante pas.
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