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Ibrahim : « Mfomakap FC n’était pas à la hauteur, par rapport à Sintra »

Vous meniez pratiquement toute la première période et avez même inscrit deux buts qui vous donnaient déjà vainqueur de cette rencontre ; mais l’équipe adverse a réussi l’exploit de renverser les choses…

Le véritable problème c’est que les consignes que nous avons donné aux enfants n’ont pas pu être respectées à la deuxième mi-temps ; nous menions deux zéro certes, mais nous ne leur avons pas dit de défendre les goals, délaissant l’animation offensive. C’était dommage qu’ils aient réagit ainsi, parce qu’en face nous avions un adversaire qui n’était pas tellement à la hauteur, par rapport à nous. Alors à un moment nous leur avons demandé de presser, mais ils ont continué à jouer un peu de suffisance ; voilà où viennent les erreurs qui se soldent par les deux buts qu’on encaisse, et qui nous remettent à égalité.

Ces deux buts vous les prenez en sept minutes…


Oui, c’est ce que je vous disais, les joueurs jouaient un peu de suffisance et ça se paie ; il y a aussi l’arbitrage qui n’était pas toujours à la hauteur. Ils ont arbitré comme si nous étions en championnat de vacances, or il s’agit d’une « Coupe » du Cameroun… Bref, je ne voulais pas m’attarder là-dessus, c’est des jeunes arbitres, on peut les comprendre, mais nous pouvons aussi leur demandé de se remettre au travail.

Alors, à la seconde période vous êtes rattrapés au score, l’un de vos joueurs sort car ayant effectué les trois remplacements, vous n’avez d’autre choix que d’évoluer à dix ; dites-nous, vous éprouviez quelques frayeurs à ce moment ?

Oui, je l’avoue, nous avions quelques frayeurs, parce que l’adversaire devient très enthousiaste. Mais vous avez-vous-mêmes vu que qu’à partir du moment où les nôtres ont cru en eux, tout a changé, surtout qu’on est passé tactiquement à un autre système, jouant beaucoup plus du côté droit pour rééquilibrer les choses. J’étais obligé de revenir à un schéma 4-4-1, avec lequel nous défendions d’abord puis allions en contre-attaque. Il y a aussi qu’une équipe c’est parfois 30 à 40% le gardien de but ; s’il est performant, vous n’encaissez pas et il vous rassure tout le temps. Et vous avez vu, c’est le gardien qui nous donne la victoire finale, après les tirs au but.

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