Sports de combat

Yakan A. Ireh : « Je fais tout pour passer en ceinture noire »

Yakan Ireh, votre amour pour le Nanbudo aura finalement eu raison de vous, à ce qu’on voit ?

Si si ; il faut reconnaitre qu’à chaque fois qu’un inconnu m’aborde, il se demande toujours ce qu’une femme comme moi cherche dans cette discipline que beaucoup estiment être réservée aux hommes. Vous savez, c’est surtout pour montrer que l’art martial touche tout le monde et toutes les tranches d’âge.

Qu’est-ce qui vous y amène particulièrement ?


Ce qui m’a poussé à pratiquer le Nanbudo, c’est cette autonomie, cette indépendance qu’on a, parce qu’il faut dire qu’on est plus libre, plus discipliné et plus compétitif dès lors qu’on se lance dans cet art martial. Cette envie de donner et de devenir le meilleur tout en éveillant l’esprit. Quand je dis meilleur, c’est dans tout : Les études, le sport, le travail etc, tout en gardant les pieds sur terre.

Vous y êtes depuis combien de temps ?

Je me suis lancée à l’âge de 7ans ; à un moment j’ai dû arrêter, mais par la suite je me suis rendue compte de mon amour pour cet art. Alors je suis revenue.

Vous avez remporté des titres et c’est très encourageant aussi…

Ça c’est vrai ; je reviens de la Côte d’ivoire où on a été champions d’Afrique, je suis double championne du Cameroun (2004-2005), j’ai été vice-championne du Cameroun aussi. Là je suis ceinture marron et j’essaye à tout prix de passer en ceinture noire (rire).

Quelles sont les avancées de la discipline ?

Il y en a beaucoup, surtout que nous remportons des médailles dans les tournois internationaux. Mais nous souhaitons aller plus loin encore. Là nous attendons la venue du Maître Doshu Yoshinao Nanbu en Août prochain qui viendra nous faire part d’autres techniques, l’art du nanbudo étant évolutif.

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