La fédération camerounaise de Nanbudo, les représentants des fédérations sportives sœurs et ceux du ministère des sports et de l’éducation physique assistaient hier au kick-off de la saison 2014 des disciplines Nanbudo et Sambo.
L’hymne national exécuté, suivi du mot du président Mbassi François, place au premier intermède culturel. L’ambiance retombée, on peut alors assister à la première démonstration Ki Nanbu Taiso. Les encadreurs sont attentifs et veilles au respect des consignes. S’en suivront celles des plus jeunes, puis du Nanbudo féminin. Cette dernière provoquera à chaque fois l’enthousiasme du public. D’aucuns seront même surpris par une telle rigueur de la part de celles-là, considérées comme « sexe faible ». Ce qui n’est pas du goût de Yakan A. Ireh, ceinture marron, double championne du Cameroun (2004-2005) et championne d’Afrique (Abidjan novembre 2013) : « Il est important de montrer que le Nanbudo est aussi bien pratiqué par les femmes que les enfants ; c’est un art martial exclusivement réservé aux hommes, comme on a voulu nous le faire croire ».
L’équipe nationale avait glané pas mal de médailles lors de ce championnat d’Afrique en Côte d’Ivoire, et en Sambo est rentrée du Championnat d’Afrique en Mai 2013 au Maroc avec 3 médailles de bronze, puis occupera la 6ème place au Maroc en Décembre 2013.
Après le combat Sambo et l’ultime démonstration Master Nanbudo, le DTN M. Tchoua Pierre (qui a le grade de Renshi) dira être satisfait de ses disciples : « Le niveau est bon ; si j’avais un conseil à leur donner, c’est de travailler encore plus, d’aller de l’avant et de rester concentrer. Moi à mon niveau je continuerai à leur donner le minimum vital afin qu’ils puissent mieux se mettre au travail ».
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