Football

CAN 2021: Le président du COCAN ivoirien répond à Ahmad Ahmad !

Jamais de l’histoire de l’attribution de la CAN  il n’y a eu autant de tergiversation du côté de la Confédération Africaine de Football (CAF).

C’est sous le mandat du Malgache Ahmad Ahmad que le continent africain découvre toutes ces péripéties.

Dans un entretien accordé au media d’Etat Français « France 24 », le président de la CAF  a cru bon de faire croire à l’opinion que, la Côte d’Ivoire n’a pas les infrastructures nécessaires pour abriter un tel tournoi et je cite. « Ces trois CAN ont été attribuées en 2014. 


De 2014 à 2016 rien n’a bouger (…) Est-ce que vous pouvez imaginer juste un petit point. Un site de compétition, il n’y a pas même la fondation du stade. Pas d’hôtels, pas d’aéroports, en deux ans on peut le faire (…) ».

Une déclaration qui a fait sortir le président du comité d’organisation de la CAN  2021(COCAN) de son mutisme. Selon Feh Kesse, dans quel état un stade construit en 2020 se trouverait-t-il en 2023 ?

« Dans tous les cas, la décision d’accepter ou non la proposition de la Caf revient au président de la FIF et, en dernier ressort, au gouvernement et au Président de la République. Mais il est bon de savoir que le glissement de notre Can en 2023 comporte des conséquences qu’il va falloir assumer, notamment en matière de l’image de notre pays à l’extérieur et des surcoûts d’organisation et d’entretien des infrastructures qui auront été créées. Dans quel état un stade construit en 2020 se trouve-t-il en 2023 ? Il va falloir assurer la maintenance des installations et l’entretien de l’édifice et cela a un coût. Par ailleurs, aux plans politique et social, le glissement de la compétition organisée par le pays en 2023 ne manquera pas de freiner l’engouement et l’élan des populations. Sur le plan économique, cela risque de décourager les initiatives privées qui se manifestaient déjà », a confié l’ex DG des Impôts au quotidien pro-gouvernemental ivoirien.

Il a dénoncé le glissement fait par la CAF  car selon lui, si le Cameroun n’a pas respecté ses engagements, il s’exposait alors à de graves sanctions, y compris pécuniaires.

« La Caf qui dispose, à cet égard, d’un bloc de légalité comportant des dispositions pertinentes en la matière n’a pas appliqué le droit. Cela est à déplorer. » Feh Kesse persiste et signe que les infrastructures seront prêtes avant 2021.

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