Samedi dernier, une sympathique ambiance régnait au campus de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) au quartier Ngoa-Ekelle (Yaoundé). Le site accueillait deux compétitions à savoir les finales de la Coupe du Cameroun de danses sportives et les finales de la Coupe du Cameroun de nanbudo. C’est au gymnase 500 de l’INJS que la la colonie des nanboudokas s’est repliée. Le public a eu droit aux chaudes empoignades entre les régions du Centre et du Littoral. Les finales étaient relevées. Au finish, la région du Centre a gagné l’écrasante majorité des combats. Cette compétition a clôturé à la fois une saison riche et une olympiade fertile. Les quatre dernières années ont connu une animation particulière à la Fédération camerounaise de nanbudo qui héberge également la Ligue nationale de sambo, autre discipline de combat qui fait ses premiers pas dans note pays. Le nanbudo camerounais revient de loin. La fédération camerounaise a été longtemps suspendue. Ce qui a entraîné Me Nanbu, fondateur de cette discipline sportive a geler ses visites au Cameroun.
Récemment, ce Japonais a repris la chemin de notre pays. Il est venu faire l’etat des lieux du nanbudo, art martial d’essence japonaise. Par la même occasion, il a procédé au passage de grade et décerné des ceintures noires. Me Nanbu n’a pas caché sa satisfaction au terme de sa visite. Le nanbudo camerounais se porte relativement bien. Les compétitions sont organisées à intervalles réguliers. Les ligues régionales fonctionnent. Un fichier répertoriant les différents pratiquants de la discipline existe. Les organes dirigeants de la fédération sont opérationnels. Sur le plan international, la fédération camerounaise suspendue en 2007-2008, a été réhabilitée par la World Wide Nabudo Federation. Sa reconnaissance internationale est établie. Les athlètes camerounais s’épanouissent. Quelques jours après la passage de Me Nanbu au Cameroun, les athlètes camerounais ont participé à un tournoi en Espagne. Mais, tout n’a pas été aussi rose au cours de l’olympiade. La fédération n’a pas souvent fait savoir ce qu’elle faisait. Il y a même eu une lutte d’influence entre les différents pontes de la fédération. Heureusement, tout est revenu dans l’ordre. Les ligues ont exercé leurs activités à des vitesses différentes. L’association sportive n’a pas de sites fixes pour ses activités. Néanmoins, des bases sont jetées pour la construction d’un édifice solide.
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