En effet, le photojournaliste Jean Pierre Kepseu y expose les images retraçant le parcours du football camerounais depuis son avènement.
Excellence, depuis combien de temps suivez-vous l’actualité sportive du Cameroun, particulièrement celle du football ?
Je ne vais peut-être pas dire l’actualité sportive en général, mais pour ce qui est du football, je la suis depuis très très longtemps ; je me souviens d’ailleurs de la tenue du mondial 1982 en Espagne j’y ai même travaillé et le Cameroun y a fait bonne figure. Alors depuis ces moments magiques je n’ai plus quitté des yeux cette équipe de lions indomptables, encore lorsqu’on a eu de très bons joueurs camerounais qui ont inscrit leur nom en lettre d’or quand ils évoluaient au championnat espagnol à l’instar de Samuel Eto’o, aujourd’hui il y a Alexandre Song, bref je ne saurais tous les citer. Alors, pour vous dire que je suis le football camerounais avec beaucoup d’intérêt.
On revisite le cadre de ce vernissage de J.P Kepseu, l’histoire du football camerounais depuis son avènement, qu’est ce que cela suscite en vous de revoir ces images ?
Je remarque déjà que c’est une très belle exposition, on voit là de très bonnes photos et je pense que c’est une très bonne idée. Je félicite le photojournaliste J.P Kepseu qui l’a eu. En parcourant ces images comme vous le dites, on a la chance de revivre les moments forts et historiques du football au Cameroun, ce qui très certainement nous amène à désirer le mieux pour l’avenir de tous ceux acteurs.
C’est vrai aujourd’hui ce n’est plus le même engouement, la même effervescence… comment vit-on cette période morte du football camerounais du côté de l’Espagne ?
(Rire). Disons que ce n’est pas un malaise, c’est juste que chaque équipe, aussi forte soit-elle, il lui arrive une période où elle traverse pas mal de difficultés ou de vivre une grande gloire. Tenez par exemple l’équipe d’Espagne qui aujourd’hui s’avère être la meilleure du monde, en 1982 elle n’a pas traversé le deuxième tour or c’est l’Espagne qui organisait la compétition. Mais il ne faut pas être pessimiste, la Cameroun à la base compte de très bons joueurs et je suis sûr qu’il nous sortira à nouveau une équipe qui nous fera rêver comme ce le cas en 1982, 1990, 2000 ou encore 2002.
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