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Dixiades 2014, finie la limitation d’âge

L’an prochain, l’âge ne sera plus limité à 23 ans, pour les participations aux Dixiades prévus du 17 au 22 décembre 2014 dans la ville de Yaoundé. « Nous avons voulu rassembler les meilleurs athlètes camerounais et de la sous-région. Nous ne voulons pas imposer de discrimination. Tout dépendra de chaque entraîneur. Propos DE Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Pour certains encadreurs, c’est une manière d’éviter le phénomène d’âges fabriqués, très souvent décrié dans ce type de compétition. « Les athlètes sont stigmatisés et se trouvent obligés de falsifier les pièces d’identité pour être admis », confie à nos confères de CT, un entraîneur de handball. Face à la presse hier à Yaoundé, entouré de collaborateurs et de convives des CNO du Congo, de la République démocratique du Congo et du Tchad, le président du Cnosc a présenté les préparatifs de cette compétition rendue à sa 4e édition.

L’an prochain donc à Yaoundé, 2200 athlètes issus des dix régions du Cameroun s’opposeront dans 12 disciplines (athlétisme, basketball, boxe, cyclisme, football, judo, gymnastique, haltérophilie, handball, lutte, tennis de table, volley-ball) sur les 28 olympiques. Dans la sous région, 115 athlètes et 22 officiels devraient venir des pays conviés. Une bonne nouvelle pour les participants. L’an dernier à Douala, le premier test ouvert à la sous région a séduit et on veut recommencer. « Nous avons décidé de partager nos expériences. Seuls les meilleurs arriveront en finale au palais des Sports », ajoute Hamad Kalkaba Malboum. Si le Gabon, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine étaient présents l’an dernier, leurs voisins du Congo, de la République démocratique du Congo et du Tchad ont confirmé leur participation. Le général Idriss Dokony Adiker, président du CNO du Tchad, pense que l’ouverture à la sous-région est « un moyen de redynamiser la zone IV ». Le vice-président du CNO de la RDC, René Ngiebe Mubiala, reconnaît quant à lui qu’il « n’y a pas de honte à copier le bon exemple ». En plus en RDC, cela fait plus de dix ans que les Jeux congolais n’ont pas été organisés du fait du contexte social.

Un an avant la prochaine édition, le Coordonnateur général des Jeux, Grégoire Owona, tient à préciser : « On a pris le temps de suffisamment commencer à temps. Nous avons commencé la préparation depuis plus de six mois. Et nous ferons de plus en plus appel à la presse ». Au Cnosc, on veut, à travers les Dixiades, continuer d’encadrer les athlètes et « permettre au sport de sortir du cycle de l’improvisation » à travers des athlètes suivis. Les organisateurs  disent d’ailleurs bâtir une histoire qui, pour eux, est loin d’être terminée.


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