Football

ANAFOOT : Denise Tahmire, le chef de pôle adjoint bien introduit

Denise Tahmire, est le chef de pôle adjoint de la région de l’extrême Nord pour l’Anafoot. Elle aura la responsabilité de détecter et de former des jeunes footballeurs dans sa région. En séminaire de renforcement des capacités des chefs de pôles à Yaoundé (du 07 au 11 décembre 2017), la seule dame de la troupe se sent bien intégrée parmi les hommes. Lors du Festi Foot Anafoot, Denise est prête relever le football  Camerounais.

Que ressentez-vous du fait d’être la seule femme parmi les hommes ?

Ça me fait plaisir d’être la seule femme parmi les hommes, s’il en avait beaucoup ça me ferait encore plus plaisir, mais ce n’est pas grave, ça donne vraiment de l’honneur aux femmes.


Depuis combien de temps faites-vous dans le football ?

Je suis dans le football depuis que je suis toute petite, parce que, moi-même j’étais d’abord joueuse, j’ai eu à jouer à Garoua à Kirikou. J’ai eu à gagner un trophée avec Kirikou malgré le fait que je n’ai pas eu à continuer. Mais, avec le temps, je suis allée dans une école de formation et le football m’a beaucoup intéressé, maintenant je suis coach d’une équipe de football de deuxième division à Maroua, Espoir FC de Maroua.

Maintenant que vous êtes chef de pôle adjoint, quel est votre vision du football jeune ?

Ce qui me plait d’être chef de pôle adjoint, c’est que dans l’extrême Nord, ce n’est pas facile, de pousser les filles à jouer au football. Maintenant, on va donc chercher à convaincre les parents et je suis sure qu’ils vont accepter pour qu’on puisse travailler avec les filles. Chez les garçons, c’est plus facile, parce que même sans entraineur, les garçons jouent d’abord partout. Le problème maintenant, ce sont les filles, mais je suis sûre que ça va aller, parce que même en stage, on n’avait déjà commencé le travail.

Le séminaire a commencé depuis deux jours déjà qu’avez-vous appris jusqu’ici ?

Nous avons appris beaucoup de chose. Avant je travaillais avec les garçons de deuxième division, maintenant, ils nous ont appris à travailler avec les tous petits de moins de 13. Nous avons donc appris beaucoup de choses par rapport à cela.

Quel était l’objectif du Festi Foot avec les petits ?

Aujourd’hui c’était le Festi Foot de l’Anafoot, nous avons constitué dix équipes donc cinq ateliers. Donc à chaque fois, les perdants restent dans le dernier atelier et les gagnants remontent.  Il faut faire jouer les enfants.

Comment comptez-vous aborder les deux autres jours de formation qui restent ?

Tout se passe dans les bonnes conditions. Pour le programme, les prochains jours, je suis sur que ça va aller, et nous sommes vraiment ravis d’être d’abord ici.

Ces hommes ne vous intriguent pas de temps en temps ?

Même pas, je suis très à l’aise. Je me sens très à l’aise avec les hommes. Le fait qu’il ait une femme, c’est déjà très bien pour les femmes. S’il n’y avait pas de femme, on devait déjà s’inquiéter, je suis sûre qu’à un moment donné, il y aura beaucoup de femmes.

Frida Nolla, depuis Yaoundé

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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