Zéro médaille, voilà le bilan de la participation du Cameroun aux jeux olympiques de Rio. Il est sombre et négatif, la team Cameroun sort par la petite porte et rejoint le pays incognito. Comme en 2012, aucun athlète Camerounais n’a pu fouler un podium.
Pour deux semaines de compétitions, du 15 au 21 août201, les dépenses sont énormes. 1,335 milliard de FCFA, voilà la somme qu’a coûté au trésor public.
Ces 24 athlètes et les 12 encadreurs qui ont pris part aux Jeux Olympiques de Rio, n’ont pas su dépenser cet argent pour honorer des plus belles manières le Cameroun. Les raisons sont toutes simples.
Kalkaba Malboum, Président du CNOSC (Comité national olympique et sportif du Cameroun) reste serein et positif malgré la mauvaise prestation des lions aux JO RIO 2016 : « nous ne sommes pas très fiers de n’avoir pas eu de médaille. Quand on va à une compétition, c’est pour gagner, mais le sort peut être contraire et cette fois, le sort a été contraire. Ce n’est pas tous les jours qu’on a de bonnes récoltes. Il y a des saisons qui apportent plus d’opportunités, d’autres moins et certaines pas du tout. En plus, la logique du sport veut qu’à une compétition, il y a deux issues : soit la gagne, soit la défaite. »
Le problème de préparation revient toujours, les athlètes Camerounais en souffre depuis de nombreuses années. Les infrastructures et le temps mis pour le faire.
Le président Kalkaba revient dessus : « La préparation, c’est un fait complexe. Le CNOSC bénéficie du soutien du Comité International Olympique à travers l’attribution de six bourses, deux avant l’ouverture des JO. Nous les avons données. Mais nous pensons également qu’à côté du soutien du CIO, l’Etat du Cameroun peut apporter un appui. Une convention a été signée en 2014. Mais compte tenu de la conjoncture, les fonds sont arrivés plus d’un an après. Entre temps, les données mises en place à l’instar des présélections ont changé. Nous avons donc dû attendre les Jeux Africains de Brazzaville. Du retour, les meilleurs ont été sélectionnés pour être préparés. De plus, la préparation commence au niveau des fédérations nationales en relation avec les confédérations. Certaines ont organisé leurs qualifications tardivement (haltérophilie, boxe). Tout cela a réduit le temps de mise en préparation réelle. Or, pour préparer les JO, il faut participer à plusieurs tournois, s’entraîner dans des centres de haut niveau etc. Nous n’avions pas toutes ces données. Mais ceci ne nous empêchait pas d’aller au podium, puisque dans la préparation finale, nous avons envoyé nos athlètes dans les centres spécialisés. Le volleyball au Brésil, la boxe en Ukraine, la lutte au Sénégal et en Côte d’Ivoire. N’oubliez pas qu’il y a un facteur important, le talent de chaque sportif. »
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