Votre club, Mfomakap FC vient de livrer les 32ème de finale de la Coupe du Cameroun. Un mot peut-être, avant de commencer ?
Disons que tout se passe plutôt bien jusqu’ici ; nous venons de remporter un forfait et nos esprits sont sur les phases retour.
Quid de votre sélection chez les juniors ?
Ça a été une très bonne nouvelle et je suis vraiment honoré d’avoir été choisi pour défendre les couleurs de mon pays. Si j’ai intégré le groupe, c’est certainement pour mon dévouement au travail et ma détermination.
Jusqu’ici, quel petit bilan pouvez-vous nous dresser ?
Nous avons passé deux semaines de stage pendant lesquelles nous avons beaucoup travaillé ; le coach était assez rigoureux, et tout le monde y a mis du sien pour que l’on puisse évoluer.
Des détails peut-être…
Le coach avait établi un chronogramme bien détaillé relativement aux différentes séances d’entrainement. Nous devions nous entrainer deux fois par jour. Le matin c’était petit déjeuner, et trente minutes après on s’habillait pour se rendre aux entrainements. La prochaine séance était généralement prévue à 16h.
C’est votre toute première sélection ; on sait qu’il peut arriver que l’on soit brimé quand on est un bleu. Comment avez-vous été accueilli par vos coéquipiers ?
Ça ne manque jamais ; mais il faut savoir aborder certaines situations pour mieux avancer dans la vie, et avec les autres, surtout.
Qu’en avez-vous retenu de beau en termes de souvenir ?
Je dirais, le moment où les encadreurs nous donnaient des conseils. Là tout de suite vous vous sentez l’âme de celui sur qui repose une lourde charge, et la conviction se fait encore plus vive.
Et l’ambiance après une journée d’entrainement ?
La journée terminée, chacun se dirigeait vers son petit sac et retrouvait les autres pour parler de ce qu’il faut ajuster ou améliorer. Arrivé au camp, c’est chacun qui regagnait sa chambre pour attendre le lendemain. Pas le temps de se détendre, on restait concentré. C’était un stage bloqué, donc pas de loisir (rires).
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