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Afrique : Voici 5 stades construits à coût des milliards complètement à l’abandon

Généralement construits pour accueillir de grandes compétition à l’instar de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) ou encore la coupe du monde, à des certains stades africains sont souvent abandonnés après la compétition. Nous avons ainsi recensé 5 stades à plusieurs milliards complètement abandonnés en Afrique.

  1. le stade d’Oyem – Gabon

Depuis peu, des images du stade d’Oyem délabré, presque devenu une foret scandalisent sur la toile. On peut voir l’aire de jeu recouverte de hautes herbes, donnant l’impression qu’on est dans un champ. Des sièges de spectateurs cassés ou enlevés. Construit à cout de plusieurs milliards, ce stade a été utilisé durant la Coupe d’Afrique des nations 2017 dont le pays fut organisateur et le Cameroun vainqueur.

  1. Le stade Omar Bongo

Pourtant parmi les joyaux en matière d’infrastructures sportives au niveau du Gabon et même dans la sous-région Afrique centrale, le stade omnisport Omar Bongo en hommage à l’ancien président gabonais, est abandonné, les travaux ont été stoppés net il y’a quelques années déjà. En juin 2021, l’espoir renaissait notamment grâce aux efforts de l’Office national de développement du sport et de la culture (ONDSC), en partenariat avec le ministère des sports, qui ont conduit une opération de nettoyage dudit stade. Mais, le stade de 40.000 places construit en 1976 serait en réalité toujours abandonné. Ce n’est donc pas la première fois que l’état d’infrastructures sportives au Gabon alerte.


  1. le Cape Town Stadium – Afrique du Sud

Alors que la construction de cette enceinte a coûté 400 millions d’euros, le majestueux stade du Cap, est désormais un ‘cimetière’ qui accueille quelques rares concerts et manifestations. Le bourdonnement des vuvuzelas de 2010 a disparu, laissant place au silence. La municipalité du Cap, propriétaire du stade, veut maintenant en développer les abords pour rentrer dans ses frais.

  1. Stade cardinal Malula (Congo)

Inaugurée en 1937, cette enceinte sportive située dans la commune de Kinshasa a été baptisée stade Reine-Astrid, en l’honneur de la reine des Belges (1934-1935) née Astrid de Suède (en 1905) et épouse du roi Léopold III de Belgique. Dans le cadre de la politique du recours à l’authenticité, elle fut rebaptisée stade du 24 Novembre, en référence à la date marquant l’avènement du président Mobutu Sese Seko à la magistrature suprême. Finalement, l’édifice sera renommé stade Cardinal Malula en l’honneur de Joseph-Albert Malula, premier cardinal de la RDC. Il est parmi les plus vieilles infrastructures sportives de la capitale de la République démocratique du Congo, avec le stade Vélodrome de la commune de Kintambo.

Actuellement, cette infrastructure qui a couté des milliards pour sa construction est dans un état désastreux. Si tout ce qu’on retrouve dans un stade normal (gradins, tribune, aire de jeu…) est désormais inexistant au stade cardinal Malula, il se dit qu’il est désormais occupé par deux choses à savoir des herbes d’un côté et de l’autre, des jeunes désœuvrés de la municipalité de Kinshasa et ses communes voisines qui passent tout leur temps dans les gradins en fumant de la cigarette, du chanvre et se livrent à bien d’autres pratiques prohibées notamment les jeux de hasard.

  1. Le stade Moses-Mabhida (Afrique du Sud)

Désormais, c’est à une activité plus insolite que sert le stade Moses-Mabhida : les sauts à élastiques. Retenu pour accueillir la Coupe du monde 2010, sa capacité est de 65.000 places. C’est à cout de milliards que l’Afrique du Sud l’a obtenu.

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