C’était l’une des promesses de campagne du président de la FIFA, faire passer la coupe du monde de 32 à 48 pays et cela dès 2022. L’instance faitière du football mondiale a abondonné cette d’élargir cette competion pour la prochaine coupe du monde qui se tiendra au Qatar du 21 novembre au 18 décembre.
D’abord révélée par le quotidienne britannique The Times, mercredi après-midi, l’information a été confirmée dans la soirée par la FIFA qui a publié un communiqué officiel.
Les raisons évoquées sont d’ordre logistique. Dans son communiqué, la FIFA a expliqué qu’elle avait travaillé en étroite collaboration avec le Qatar afin de recevoir plus de sélections dans les meilleures conditions possibles. L’idée directrice était de directement impliquer les pays voisins dans l’organisation de la Coupe du monde. Une mesure trop tardive et finalement impossible à mettre en place. Ce ne sera que partie remise, le passage à 48 étant déjà validé pour le Mondial 2026, co-organisé par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada.
Le projet de Gianni Infantino se heurtait à un obstacle géopolitique majeur avec le blocus imposé au Qatar par plusieurs pays voisins. « L’implication de ces pays dans l’organisation du tournoi conjointement avec le Qatar implique la levée de ce blocus, en particulier la levée des restrictions sur les mouvements de personnes et de biens », soulignait ainsi l’étude de faisabilité soumise en mai aux membres du Conseil de la FIFA.
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