Comment se porte Bayano depuis son retour au pays ?
Je me porte très bien, et c’est toujours un réel plaisir pour moi de répondre aux questions de camerounsports.info
Alors on va dire que votre présence se justifie par une convocation à l’équipe nationale A’…
Tout à fait, j’ai été convoqué à l’équipe nationale A prime ; actuellement nous sommes entrés en stage, nous avons d’ailleurs joué contre l’équipe fanion il y a juste quelques jours et nous avons remporté la partie deux buts à zéro. Le premier but vient de moi, à la suite d’un centre que j’ai repris de la tête.
Parlez-nous de votre saison en Thaïlande…
La Thaïlande déjà, m’a permis de mieux me découvrir. Il faut dire que j’y suis allé pour une formation mais on m’a finalement surclassé vu mes qualités. En 34 journées j’ai marqué 17 buts.
C’est de nouvelles résolutions qui vous auraient poussé à rentrer au pays…
C’est vrai, mon agent m’a dit qu’il était grand temps de penser grand ; il m’a conseillé de rentrer au pays intégrer un club local, attendre sagement mes 18 ans avant de m’engager dans un championnat pro en Europe s’il le faut.
Et comment évoluent les choses ?
J’ai été convoqué par M. Emmanuel Ndoumbè Bosso qui est l’actuel coach de Young Sport Academy ; il m’a vu jouer lors d’un tournoi et m’a approché et a voulu en savoir un peu plus sur ma personne. Après cet échange il m’a fait jouer pas mal de rencontres en plus et a été séduit par ma qualité du jeu. Alors il m’a dit : « Tu rêve un jour être un grand joueur ? Un jour je te ferai signe ». Voilà, un jour j’entends à la radio que je suis convoqué chez les A prime, et je sais qu’il en est pour quelque chose.
Et y a-t-il des clubs qui s’intéressent à vous ces derniers temps ?
Enormément de clubs (rire) ; mes mon agent m’a demandé de ne pas me presser, et que tout viendra le moment voulu.
Pour l’instant vous évoluez dans quel club ?
Je suis engagé avec le Cobra FC ; d’ici la mi-novembre j’aurai mes 18 ans et je pense que les choses iront mieux à partir de ce moment.
Depuis votre retour, l’ambiance entre les anciens potes, comment ça se passe ?
(Rire) Les gars me taquinent beaucoup, ils m’appellent le Pro or je n’en suis pas encore un (rire). On aspire à être comme les grands-frères Samuel Eto’o Fils, Landry Nguemo que je connais bien et qui me conseille beaucoup. D’ailleurs il me dit à chaque fois, « Gars travaille dur et il faut rêver ».
S’il fallait dire un mot pour sortir de cet entretien, que diriez-vous ?
Juste vous demander de garder patience, d’ici quelques années vous entendrez parler de moi.
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