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Eclair Football filles de Sa’a : Pius Zogo Mama, le nouveau président

Pius Zogo Mama est le nouveau président d’Eclair Football filles de Sa’a. Après le décès brusque de l’ex président sa Majesté Jean Leonard Engolo Mvogo en décembre dernier, il était temps que le club trouve un homme nouveau pour sa survie.

A 56 ans, Pius Zogo a été porté à la tête du club lors de la réunion du Comité exécutif du club qui s’est tenue le 12 février 2019, à Yaoundé. Après la première victoirdu club dans le tournoi de la femme, il répond à questions questions au micro de Camerounsports.info.

 


Bonjour président, pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?
«Je viens de prendre la retraite. J’étais sous directeur au dernier poste, sous Directeur des travaux frontalier, à la Direction du Cadastre du Mincaf. »

 

Maintenant que vous êtes le président d’Eclair Football Filles de Sa’a, que comptez-vous faire pour que cette équipe ne meurt pas avec son président ?
« Vous savez, prendre la tête d’une équipe mythique à l’instar d’Eclair Football filles de Sa’a, ce n’est pas une tache facile. Il ya un peu d’émotion, de recul de peur, on se demande si on pourra atteindre les objectifs que le président Engolo, paix à son âme a pu mettre en place. Moi je pense que le football c’est une organisation. Les résultats sont fonctions du travail en bag office menée par l’équipe dirigeante. De premier abord, j’entends organiser cette équipe dirigeante, qu’elle soit soudé, resserré, qu’elle soit solidaire, cultiver l’esprit de solidarité, l’esprit se sacrifice. Je pense que c’est ces résultats qu’on pourra injecter aux enfants, aux filles, qui seront déployé au stade. »

 

Avez-vous un parcours footballistique avant ce poste de président d’Eclair ?
« Déjà il faudra dire que j’étais l’un des vices président qui encadraient jusqu’ici l’équipe Eclair de Sa’a. J’ai fais beaucoup autour du petit football de vacances, autour des championnats de vacances, Festy Noel, Festy pâque. Je me rappelle avoir amené certains responsable du haut football camerounais dans la ville de Sa’a. Je pense que c’est une expérience qui pourrait m’amener à être à la hauteur de la tâche qui m’amène auprès de cette nouvelle formation. »

 

Un premier succès (3-1) à la clé face au Canon de Yaoundé, quel est votre sentiment ?
« Vous savez pour la petite histoire, même si c’est au niveau des hommes. Le Canon de Yaoundé et Eclair de Sa’a sont des clubs mythique de notre championnat. Pour la petite histoire, pour que le Canon de Yaoundé qui malheureusement est rentré en première division cette année, pour que le Canon de Yaoundé accède à la première division, c’était lors d’un match de barrage Canon football club – Eclair de Sa’a à Sa’a. Ce qui a porté le Mythique club de Canon de Yaoundé en première division. Donc, c’est des rencontres qui ont toujours été des derbys. Alors, au niveau des filles, ça semble être la même chose, Canon – Eclair, c’est un derby régional. Le Canon fort de ces souvenirs ressemble à un petit règlement de compte, à une petite vengeance, encore que lorsque le score est de 3 buts à 1, c’est une victoire qui m’impressionne. Je venais de dire aux filles que mois je pars de cette première victoire, pour construire ma détermination à garder si non le niveau actuel, mais beaucoup plus à mettre Eclair de Sa’a au top des équipes de premières divisions de football féminin. »

 

Eclair est passé tout près de remporter la coupe du Cameroun l’année dernière, à quel niveau placez-vous les objectifs de cette année ?
« Les objectifs sont tout d’abord, on ne va pas inventer beaucoup de choses, c’est nous maintenir, vous savez, l’équipe vient d’être marquée par je dirais un sinistre. Psychologiquement dit, il faudrait retravailler la mentalité, le moral pour surmonter cet incident arrivé malheureusement à mis parcours de l’émergence du club. Donc, le faux pas de la Coupe du Cameroun est surmontable, parce que l’équipe que j’entends mettre sur pieds sera d’abord celle qui va reformer la mentalité de nos joueurs. J’ai l’impression que lors de cette finale, c’est ça qui nous a manqué, un peu de mentale, et de la fortifier. De leur dire, ce n’est pas la fin du monde, notre président nous a quitté, remettons nous au travail, la vie c’est aussi ça, on nait, on grandi et on meurt, donc, je crois que le combat va se trouver au niveau du moral. Physiquement je suis convaincu que les filles sont au point. »

 

 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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