Les finales de la Juniors NBA se sont achevés à Yaoundé le 20 décembre 2018 au palis des sports. Au terme de la compétition qui aura été meublés par plusieurs autres activités tels des conférences débats, et causeries éducatives, l’édition 2018 a tenu ses promesses.
Will Mbiakop, Senior Director Global Marketing Partenerships NBA au micro de camerounsports.info pense que cela contribue à la formation des basketteurs responsables.
Quelle est la particularité de la Junior NBA ?
« La particularité de la Junior NBA c’est que c’est un programme authentique, un programme inclusif. Les garçons comme les filles, sont engagés dans ce programme là. C’est un programme sport, éducation qui est assez unique en son genre. Parce qu’il rassemble tout le monde, il impacte la jeunesse, les coachs, les parents dans leurs quotidiens, il adresse les problèmes du quotidien. Que se soit l’inclusion, la santé, on a fait des ateliers également sur l »immigration clandestine, on a parlé de l’égalité des sexes, on a parlé des viols, les violences aux femmes, tout ça, c’est des sujets du quotidien pour ces enfants. Et je pense que Juniors NBA humblement essaye d’adresser ces problèmes là, à travers un vecteur qui est extraordinaire, à savoir le sport. »
Pensez-vous qu’on a pu déceler les talents qui pourront représenter dignement les couleurs du Cameroun ?
« Je pense qu’il est très tôt pour le dire, on parle d’une population qui a moins de 15 ans, moins de 14 ans même. Il y a des joueurs qui ont 11, 12 ans, je pense qu’il est trop prématuré pour se prononcer. Ce qu’on peut dire qu’il ya du talent aussi bien des garçons que des filles, des gens qui ont des talents brutes, mais aussi des qualités athlétiques et physique indéniables, qui sont des bons cocktails pour pouvoir réussir à l’internationale. Aujourd’hui dire qu’ils vont devenir des joueurs NBA se serait très ambitieux et prétentieux. »
Peut-on tout de même dire que le Cameroun a un vivier de joueurs important par rapport à d’autres pays Africains ?
« Oui, le Cameroun a un vivier important au vu de la taille de sa population, proportionnellement à d’autres pays. Vous voyez aujourd’hui on a trois joueurs NBA qui sont Camerounais. On a Luc Mbah A Moute, on a Pascal Siaka, et Joel Embiid. Trois joueurs Camerounais pour une population d’un peu moins de 20 millions, c’est qu’en même assez impressionnant. Le vivier est là, le vivier il est important, les joueurs Camerounais sont apprécier au de la de leurs talents de basket, pour leur mental qui est assez solide. Je pense que c’est deux éléments clés pour la réussite dans le monde professionnel. »
Pensez-vous que le Cameroun pour le prochain mondial en Chine aura une chance ?
« Si, alors c’est un grand si, si les joueurs sont mobilités et l’encadrement est de bonne qualité, bien entendu ; le Cameroun ne peut avoir que du succès à l’échelle mondiale. Vous savez la réussite d’une équipe, ce n’est pas simplement, les 10 ou les 12 joueurs qui la compose. La réussite d »’une équipe, c’est la qualité de l’environnement, que ce soit qu’un point de vu Coching, d’un point de vu management sportif, d’un point de vue soutient, d’un point de vue logistique, d’un point de vue médicale, etc, c’est la combinaison de tout ça qui fait que demain, le Cameroun peut être championne du monde, à l’instar de l’équipe des Etats-Unis. L’équipe des Etats-Unis, n’est pas seulement excellente au niveau du talent pur basket, mais lorsque vous regardez toute l’organisation qu’il ya autour, c’est véritablement le top niveau mondiale et c’est ça la différence. »
Au delà des stades, comment qualifiez-vous votre séjour au Cameroun ?
« C’est toujours très agréable, ça me fais toujours plaisir de venir au Cameroun. Le Cameroun a de grandes qualités, une diversité extraordinaire, une diversité de territoire, de paysage. Moi personnellement, j’aime assez la nourriture. Quand je vois la gastronomie Camerounaise, je suis toujours émerveillé. »
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