Un match très éprouvant pour vous, on voit bien…
Vous ne pouvez pas imaginer combien je me sens mal ; je regrette affreusement l’attitude de nos arbitres. Elles ont tout fait pour nous pourrir le match, et malheureusement ce n’est pas la première fois que les arbitres nous jouent ce tour. Soyons plus sérieux, vous avez-vous-même vu le pénalty qu’on a accordé à l’adversaire… Du vrai n’importe quoi. Nous jouions pourtant bien, mais tout était arrangé pour que nous perdions ce match et ça je n’arrive pas à le concevoir.
Donc le moral est au plus bas du côté Kirikou… Vous pensez quand-même remonter la pente ?
Pas dans ces conditions ; ça devient compliqué. Elle a même sorti un carton imaginaire, bref, je n’en reviens toujours pas.
S’il fallait faire un commentaire sur votre match face à Canon, il serait moins dur ?
Franchement, Kirikou contre Canon a été bien sifflée. Mais le scénario d’aujourd’hui ressemble à tout point à celui qu’on a vécu à Ebolowa, et je commence à croire que sachant de quoi nous sommes capables, la seule issue pour nous abattre c’est de passer par le pénalty et nous en sommes de plus en plus victimes. Vous-même imaginez la distance que nous parcourrons partant du Nord et passant toute une journée de voyage avec toutes les tracasseries que cela implique… Bref on arrive avec la fatigue, on se bat à donner tout ce qu’on a, et voici ce qu’on mérite ?
Mais votre avis sur Louves de cet après midi quand-même ?
Louves Minproff était en place ce soir, j’avais même de la peine à m’exprimer car elles ont dû entendre parler de moi, à en juger le marquage ; car elles étaient trois sur moi (rire).
S’il y avait quelque chose à dire à vos coéquipières à cet instant que leur diriez-vous ?
Je leur dirais de ne pas lâcher l’affaire, de continuer à se battre et de surtout se mettre en tête qu’elles se battent contre deux adversaires, l’équipe adverse et l’arbitre.
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