L’information est accueillie avec à la fois, humour et curiosité, car on a rarement vu aussi remonté, l’ambassadeur itinérant Roger Milla. En effet, dans une interview accordée au quotidien camerounais "Le Messager » le 13 mai dernier, l’ancien attaquant des Lions Indomptables a tenu des propos d’une rare violence à propos de la probable arrivée d’un sélectionneur étranger dans la terre de ses ancêtres. Désormais donc, qu’il s’appelle Volker Finke, Raymond Domenech ou Antoine Kombouaré, le futur sélectionneur du Cameroun est prévenu : « Dites à cet entraîneur qui s’apprête à débarquer au Cameroun de rebrousser chemin sinon nous allons le tabasser avant de le refouler chez lui. Nous ne pouvons pas accepter ces ennemis du pays », a-t-il lâché. Une réaction qui n’est pas du tout du goût de l’ancien sélectionneur des Lions Indomptables Pierre Lechantre, visiblement accablé par ces propos : « Milla est sanguin, il n’a pas vraiment tendance à réfléchir à ce qu’il dit. Mais là, c’est grave, car il lance ouvertement un appel à la violence, tout en faisant preuve d’un vrai racisme », lisons-nous sur le portail de Jeune Afrique. Il faut dire que la sortie du vieux lion suscite alors ces derniers jours une vague non moins importante d’autres réactions dont celle de l’ex sélectionneur de l’équipe fanion Denis Lavagne, éjecté du banc camerounais en septembre 2012 : « Il dérape souvent. Cette fois ci, il est allé encore plus loin, et c’est navrant. On peut se demander s’il n’est pas un peu xénophobe ou raciste… Mais son intérêt à lui, c’est que la sélection n’obtienne pas de résultat, qu’il prenne la présidence de la fédération afin de nommer un coach qui sera sous son influence. »
Mais l’ancien attaquant du Tonnerre de Yaoundé, imperturbable, maintient sa position face à ce qu’il qualifierait d’injustice ou de non reconnaissance.
Attendons de voir la suite…
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