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La camerounaise Ghislaine Bebom remporte le prix d’excellence du leadership féminin au Pays-Bas

Ghislaine Bebom est une mordue du sport, du football en particulier. Elle consacre sa vie à la promotion du football féminin au Cameroun.

Ce jeudi 11 janvier 2018, lors du point de presse qu’elle a organisé dans l’enceinte du palais polyvalent de Yaoundé, Ghislaine a présenté la distinction qu’elle a obtenue en décembre 2017. Il s’agit du prix de l’Excellence du leadership féminin, et d’excellence du meilleur projet sportif.

Lors de ce point de presse, on n’a pu apercevoir, Directeur Technique National, Karl Enow Ngachu, Directeur de l’Anafoot, Blaise, Madame Kalkaba, Saint Fabien Mvogo, Président d’Eding sport de la Lékié, Mandeng, Directeur des jeux Fenasco, tous constituant le panel, venus soutenir la jeune dame.


Une salle noir de monde, tous applaudissant les prouesses de Ghislaine, qu’ils ont vu évoluer et même soutenu. Coordonnatrice technique nationale de la Fenasco A, Ghislaine a tout raflé. Ce prix qu’elle s’est adjugé face à une Chinoise et une Américaine à Amsterdam.

Dans le public aussi des visages connus tels, Jean Paul Akono, Mathias Owona Nguini et d’autres venus pour célébrer les distinctions de Ghislaine, qui se veut porte étendard du football féminin au Cameroun.

La coordinatrice technique nationale de la commission Mixte Fecafoot Fenasco ne compte pas s’arrêter en ci bon chemin. Son projet qui a été plébiscité au détriment de celui de ses adversaires, va participer à la relance véritable du football féminin. Un pas après l’autre, Bebom travaille arrache pieds, et ces efforts sont pris en compte au Cameroun comme à l’international.

Ghislaine Bebom, reconnait que ce travail est le fruit de plusieurs efforts consentis.

A travers ces différents prix là, notamment le prix de l’excellence du leadership féminin sportif, le prix du meilleur projet sportif, je pense que ce n’est pas mon œuvre seulement, c’est l’œuvre de l’équipe, c’est-à-dire que c’est l’œuvre de tout le monde qui soutient le sport dans la globalité. Je pense également aux dirigeants je pense aux médecins, je pense aux encadreurs, aux techniciens, je pense aux journalistes que vous êtes. Je crois qu’en même aujourd’hui, de devrait célébrer ce moment là, parce que ce moment là a été particulier pour moi et je suis d’avis avec vous que, il ya eu beaucoup de chaleur, il ya eu beaucoup de personnes, ça veut dire que, on est entrain d’évoluer, on est entrain de préparer cette CAN 2019, avec les gens qui sont dans le mouvement sportif. Et je crois qu’on apporte comme ça notre plus valus à l’émergence du football féminin au Cameroun.

C’est une façon pour vous de dire aux femmes que tout est possible ? Est-ce un moyen de dire aux femmes que tout est possible ?

Tout est possible, c’est pour cela que je parle aujourd’hui de ce que chacun se fixe comme objectifs. Mon objectif je l’ai toujours exposé, c’est être leader, c’est être, la meilleur et aujourd’hui, je pense qu’en même que, mes efforts ont été récompensés et vont continuer d’ailleurs à être récompensés parce que je ne m’arrêterai pas en chemin je vais continuer de travailler, pour toujours glaner, des médailles, des trophées, parce que en fin de compte, c’est mon objectif je l’ai toujours exposé, c’est être leader, c’est être, la meilleur et aujourd’hui, je pense qu’en même que, mes efforts ont été récompensés et vont continuer d’ailleurs à être récompensés parce que je ne m’arrêterai pas en chemin je vais continuer de travailler, pour toujours glaner, des médailles, des trophées, parce que en fin de compte, c’est le Cameroun qui gagne.

Comment comptez-vous implémenter ce projet ?

Je crois qu’en même qu’on va voire peut être avec le nouvel exécutif, comment on va travailler. Mais Ghislaine est là, elle va toujours continuer de travailler pour que, le football féminin au Cameroun soit développé.

Damien Bebom, père de Ghislaine Bebom.

Je suis très fière d’elle. Je reconnais que ça n’as pas été facile. Parce que quand elle était à l’école du centre, quand elle avait 12 ans, elle présentait déjà les velléités de jouer au football. Or moi je ne voulais pas ça. Vous êtes sans le savoir, le football féminin et la musique, tout ça ce n’étais rien. Et c’est pour ça que moi j’étais réfractaire, je ne voulais pas. Voilà ce qui se passe, elle jouait en cachette, jusqu’à aller jouer dans Canon fille. Je ne le savais pas, un jour je vois atterrir chez moi Atangana louis de Gonzague qui m’a dit je voudrais que vous me donniez Ghislaine, parce que quand elle joue, elle présente les aptitudes d’une bonne joueuse. Ça me surprend et je lui dis donc elle fait ça à mon insu. Ne mettez plus jamais les pieds chez moi. Si je savais que c’est pour ça que vous m’appelez, je ne vous aurez pas autorisé à entrer chez moi. Ça a mis long ensuite, elle a eu son CEPE ensuite elle est allé à Retraite puis elle a eu la BAC à Vogt, est allé faire chimie, puis elle est entré à l’INJS voilà ou nous en sommes aujourd’hui.

Janvier Njikam, journaliste et président des journalistes sportifs du Cameroun, coordination Centre, Sud, Est reconnait que Bebom a fait du chemin.

J’ai eu la chance de la connaitre, quand elle était déjà presque sommet. Depuis que je la connais, elle est restée suffisamment consente, parce que je me rends compte qu’elle a beaucoup de soutient. Elle a un élan qui l’anime qui fait que la fithting spirit qu’elle a, l’expérience qu’elle a aussi, fédère autour d’elle de bonnes personnes. Quand un être humain qui plus est une femme a cet élan, elle ne peut qu’arriver loin. Donc tout ce qui arrive aujourd’hui à Ghislaine, c’est quelque chose de profond. C’est une fille qui est profonde, j’ai appris à la connaitre, elle n’a pas peur de ses convictions, parce que la vie c’est d’abord ça. Elle l’a elle même dit, elle est prête à mourir pour ce qu’elle pense et c’est d’abord par là que commence les choses. C’est une distinction qui montre qu’il ya une femme qui est là et qui se bat, ça ne veut pas dire que les choses ne se font pas. Les choses se font, mais elle a sa part de contribution qu’elle peut apporter. Ce n’est pas parce que vous ne partager pas la même conviction qu’une partie que vous aller dire que rien ne se fait. Elle a aujourd’hui une plus valus, il faut qu’elle comprenne que quand on veut avancer dans une société, il y a des moments où, on doit faire certains compromis pour avancer et c’est de cela qu’il est question. Vous perdez un peu de ce que vous avez, que les autres perdent aussi, et qu’ensemble, vous alliez vers l’objectif final. Le plus important c’est quoi, c’est le développement du football féminin et Ghislaine aujourd’hui a une plus valus qui peut permettre l’évolution du football féminin.

Jean Paul Akono, Directeur Technique Nationale qui a vu Ghislaine faire se premiers pas dans le football ne taris d’éloge à son endroit.

Ghislaine est une femme qui travail beaucoup pour l’évolution du football féminin au Cameroun. Quand il y aura les élections au Cameroun, je crois que se sont les projets qui vont parler. Donc, se sera des élections de projets, et non des élections de quelques individus qui ont tous en commun, sauf le développement du football. Mais oui naturellement, c’est de ça que je parle. Le football Camerounais est déjà ou il est déjà grave peut être à la persévérance d’un homme, Monsieur Enow Ngachu, qui pendant une dizaine d’années a façonné cette équipe, qui a porté très haut les couleurs du Cameroun aujourd’hui. Donc, Si n’est pas une femme aussi dynamique, aussi pertinente, aussi courageuse, aussi engagé comme Ghislaine Bebom, peut prendre cette relève, c’est que ce serai très bien , ce serait une très bonne chose pour le football camerounais en généralement et le football féminin en particulier.

 

 

 

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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