Quelques heures après que Donald Trump a décidé de ne pas inviter les Warriors à la Maison-Blanche pour célébrer leur titre NBA, LeBron James n’a pas manqué le président américain sur Twitter.
Samedi, Donald Trump a voulu conclure d’un tweet la polémique autour d’un éventuel boycott de la Maison-Blanche de la part des Golden State Warriors, champions NBA mais opposants du président des Etats-Unis. «Se rendre à la Maison Blanche est considéré comme étant un grand honneur pour une équipe titrée. Stephen Curry hésite, l’invitation est donc retirée !»
Cette fin de non-recevoir abrupte n’a pas manqué d’agacer LeBron James, champion à trois reprises avec Miami et Cleveland. Sur le même réseau social, King James a commencé son tweet en qualifiant Trump de «bum».
« T’es un bum*, Stephen Curry a déjà dit qu’il n’irait pas. Donc, il n’y a pas d’invitation. Se rendre à la Maison Blanche était un grand honneur avant que vous soyez là! »
Selon le sens qu’on peut lui prêter, il peut être traduit par «clochard» ou une insulte vulgaire.
Tout ceci ne va pas améliorer le rapport entre Trump et les sportifs. Le milliardaire n’a pas été plus élégant que LeBron James au moment de qualifier les joueurs de NFL qui ne se lèvent pas pendant l’hymne national. L’ailier des Cavaliers, qui n’a jamais caché ses engagements politiques, avait déjà pris position contre celui qu’il qualifie de «soi-disant président».
Kobe et CP3 s’y mettent aussi
Le meneur des Rockets, Chris Paul, également président de l’association des joueurs de NBA, a invectivé à son tour Donald Trump: «Avec tout ce qui se passe en ce moment dans notre pays, pourquoi êtes-vous focalisé sur qui se met à genou ou non et qui va visiter la Maison-Blanche??? #Gardetavoie Et je doute qu’il fasse autant le bonhomme s’il appelait ces joueurs des fils de p* en face.»
Même son de cloche du côté de Kobe Bryant, retraité des parquets depuis 2016. «Un président des Etats-Unis dont le seul nom suscite de la division et de la colère et dont les seuls mots inspirent la dissension et la haine, ne peut pas rendre sa grandeur à l’Amérique. (« Make America Great Again » était le slogan de Trump aux présidentielles)»
Avec lequipe.fr
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