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Chris Froome remporte son 4e Tour de France

Après 2013, 2015 et 2016, Chris Froome a remporté le Tour de France 2017. C’est la 4e fois qu’il remporte la compétition.

Nos confères du magazine l’équipe décryptent les 4 éditions remportées par l’Anglais

2013 et 2015 : L’assommeur


Ces deux années-là, le favori du Tour ne patiente pas pour dominer l’épreuve. Dès la première étape de montagne, il assomme ses adversaires. En 2013 vers Ax-3-Domaines, le Britannique met la concurrence six pieds sous terre. Au sommet, un seul homme pointe à moins d’une minute du vainqueur : son propre coéquipier chez Sky, Richie Porte. Les autres (Contador, Quintana, Rodriguez) végètent bien plus loin, avec 1’45 de retard pour les meilleurs, plus de deux minutes pour les autres.

Deux ans plus tard à La Pierre-Saint-Martin, bis repetita, la démonstration est totale. Froome creuse même encore davantage. Richie Porte, toujours son lieutenant à l’époque, est encore son dauphin, à 59 secondes. Alberto Contador concède près de trois minutes, alors que Vincenzo Nibali, avec 4’25 de retard, est déjà éjecté de la course à la victoire. Par la suite, à chaque fois, le leader de la Sky se permet donc de gérer en attendant les chronos.

2016 : le tacticien

Moins sûr de sa force en montagne et probablement sous-estimé par ses adversaires sur les terrains moins accidentés, Chris Froome décide de passer à l’offensive là où on ne l’attend pas. Dans la descente du col de Peyresourde pour commencer, où dans une improbable position sur son vélo, il fait le trou sur ses rivaux et s’impose à Bagnères-de-Luchon avec treize secondes d’avance hors bonifications.

Quatre jours plus tard, il remet ça sur une étape complètement plate, vers Montpellier. A onze kilomètres de l’arrivée, le Britannique saute dans la roue de Peter Sagan lorsque le Slovaque s’extirpe du peloton. Avec Geraint Thomas et Maciej Bodnar, qui accompagnent chacun leur leader, le quatuor file se jouer la victoire. Froome, seulement battu par Sagan, s’offre une bonification. Au total, avec ces deux coups bien sentis, le futur vainqueur du Tour reprend 35 secondes à ses rivaux.

2017 : le défenseur

Dès l’arrivée à la Planche des Belles Filles, le vainqueur sortant se montre incapable de suivre Fabio Aru. Lorsque la route s’élève, Chris Froome n’est plus dominateur. Il ne lâchera jamais Romain Bardet et Rigoberto Uran, concédant même du temps, en montagne, sur l’ensemble du Tour. Le leader de l’équipe Sky doit donc compter sur son équipe pour combler ses nouvelles lacunes. Heureusement, il a autour de lui une véritable armada en montagne avec Henao, Kwiatkowski, Nieve et Landa.

Même à huit coureurs une bonne partie du temps car privée de Geraint Thomas, forcé d’abandonner à mi-course, Sky se montre intouchable. Froome attaque très peu et se contente de contrôler ses adversaires en attendant le contre-la-montre final, et lorsqu’il semble moins bien, Mikel Landa devient son ange-gardien. L’Espagnol se montre même capable d’aller jouer le podium, au pied duquel il échoue pour seulement une seconde face à Romain Bardet.

R.W.

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