Une défaite de trop ou de plus, le Bayern de Munich a handicapé Arsenal. En aller comme au retour, le rythme était insoutenable pour les rouges et blanc de Londres.
5-1 à l’aller, 5-1 au retour. Après y avoir (un peu) cru en première période, Arsenal a explosé en plein vol face au Bayern Munich, après l’expulsion de Laurent Koscielny. Une débâcle et une désillusion de plus pour Arsène Wenger.
C’est Theo Walcott qui a donné l’avantage à son équipe d’une frappe rageuse au premier poteau qui a trompé un Manuel Neuer à la, 20e. Puis quelques contrattaques ont suivi, malheureusement, le manque de réalisme était au rendez-vous.
Lorsque le Bayern a pris les choses en main, en l’espace de 30 minutes, ils ont fait mal. C’est Robert Lewandowski qui égalise sur pénalty, entrainant l’exclusion du défenseur central. A dix, largement mené sur l’ensemble des deux matches, Arsenal a alors lentement sombré, commettant un nombre considérable d’erreurs. Arjen Robben en a profité pour donner l’avantage à sa formation (1-2, 68e). Le début d’une débâcle qui fera date. Entré en cours de seconde période, Douglas Costa a géré à la perfection un contre pour aller lui-même crucifier le portier colombien des Gunners (1-3, 78e). Arturo Vidal, idéalement lancé par ses partenaires, s’est pour sa part offert un doublé pour clôturer le spectacle (1-5, 80e et 85e).
C’est le sixième quart de finale de C1 consécutif pour le Bayern, qui s’annonce comme un redoutable adversaire. Pour Arsenal et Arsène Wenger, une remise en question profonde semble plus que jamais nécessaire.
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