CAN Féminine 2016Football

Christine Manie : « Nous demandons au public Camerounais qu’il soit toujours là, comme aujourd’hui… »

Apres le match face au Kenya, la capitaine Christine Mani remercie le public venu nombreux pour la belle victoire 2-1

Ça a été si bien parce que malgré le but qu’on a encaissé, ils nous ont accompagnés, ils nous ont supportés.  Ils nous ont poussés, on a vraiment besoin qu’ils nous poussent comme sa du 19 au 03. On dit souvent, c’est le 12ème joueur qui fait la différence.  Cet après midi, on a joué contre une équipe du Kenya qui joue aussi bien. On a su réagir, surtout que nous sommes chez nous. Ce n’est pas toujours évident, vous n’allez pas laisser quelqu’un arrivé chez vous, porter tout et partir avec.  On a su réagir nous sommes contentes. On va continuer de travailler parce qu’on a pris un but.

Concernant le prochain match amical contre la Tanzanie, Christine s’exprime


« Nous n’avons pas peur du prochain math contre la Tanzanie, ça sera un autre match.  Je pense qu’on va mieux l’abordé que celui d’aujourd’hui. ».

Sur la difficulté de ce soir, elle est plus sereine

« Si nous avons quelque chose à corriger, nous ne devons pas prendre de but ? Si possible, en marqué plus. C’est une équipe qui joue bien parce qu’elles sont qualifiées pour la CAN. Elles sont dans la poule du Nigéria. Comme je dis toujours, pour cette Can qui va se jouer, tous les matchs seront relevés.  Quand elles vont jouer contre le Nigéria ou le Ghana, ça sera un autre match. ».

Le groupe semble serein et ne se laisse pas emporté par la pression

« C’est normal que la pression monte, mais on essaye de ne pas trop y penser c’est peut être la raison pour laquelle on a pris ce match dans le bon sens ce soir. C’est normal que dans un groupe il ait la concurrence, lorsque vous savez que votre poste il ya quelqu’un qui peut vous remplacer, ça galvanise. Nous demandons au public Camerounais qu’il soit toujours là, comme aujourd’hui. Avec la jeune génération, je les gère comme mes enfants, quand il faut corriger, on corrige, quand ils faut pousser on pousse. ».

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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