Football

Le Grand 9 n’a pas toujours porté le 9 avec les lions

Adulé par la planète entière, idole de tous, ses prouesses ont affiché l’affirmative sur le compteur des performances uniques. L’histoire quant à elle retient des débuts tout aussi flamboyants… Samuel Eto’o, un homme, une légende et une histoire incroyable.

Le Grand 9 Samuel Eto’o n’a pas toujours porté le 9 chez lions. La photo de couverture est bien illustrative. Et pourtant, nombreux sont les fanatiques qui auraient parié, mordicus en signant « Eto’o a toujours eu le dossard 9 des lions »… Il s’agirait là de la discussion classique du bistrot du coin. Ce jeune camerounais à l’histoire et au parcours plus qu’exemplaire, a marqué d’une empreinte indélébile le football mondial. Ses premières heures avec les lions indomptables du Cameroun ont mis tout le gratin et les légendes de la planète foot sur la même longueur d’onde. Son talent est divin. Qui ne se souvient pas de la CAN 2000 au Nigéria et au Ghana? Lorsque qu’entre ce jeune homme frêle, un peu maigre sur les bords mais très virevoltant, et efficace, un certain Samuel Eto’o Fils ! En remplaçant Joseph Désiré Job, il devenait le nouveau Roger Milla car son dossard en disait long, le fameux « 9 » de son idole. Après Tchami Alphonse, Eto’o Fils est venu marquer son temps. Lors de la coupe du monde France 98 signait l’entrée en force de Samuel dans la cour des légendes. À 17 ans et quelques, le natif de Nkon dans la région du Centre Cameroun, devenait le plus jeune joueur de la dite compétition. Comme sur la photo où derrière lui en pleine action se trouve Olembe Salomon, Samuel Eto’o avait alors le dossard 11 durant la coupe du monde. On pourrait se demander en faisant appel à des superstitions bidons ; et si Eto’o n’avait jamais été 9 ? Ce n’est pas le dossard qui joue mais on sait que le Grand 9 c’est le Grand 9. Son talent n’a pas d’égal. Eto’o avait donc le dossard 11 lors de ses premières sorties en match officiel. Lors de l’hommage qu’il voulait rendre à son aîné Marc Vivien Foe, l’enfant prodige avait arboré le dossard 17 du feu lion. En mettant un but, il a fait sourire tout un peuple; surtout la femme du défunt présente au stade Amadou Ahidjo ce jour là.

Entre le 11 et le 17, Eto’o n’a jamais été moins performant. Son talent n’a boudé sa passion pour le foot… A quand le prochain « 9 »?


 

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