C’est officiel depuis le mois de juillet dernier, Didier Drogba a signé à l’Impact de Montréal rejoignant ainsi la trentaine d’Africains évoluant à la Major League Soccer (MLS). Cette arrivée d’une star de plus du football international prouve l’attractivité croissante du championnat américain dont le budget est jugé : pas assez conséquent…
Le soccer est très loin du compte du basketball ou du baseball en termes de budget, de dépense et même d’attraction aux Etats-Unis, mais paradoxalement, depuis quelques années, pas mal de footballeurs de haut niveau s’y risquent. Si le championnat est vu aujourd’hui comme une sorte de couloir des préretraités, beaucoup rassurent qu’il y a une véritable culture de la gagne, même si le côté business n’est pas aussi florissant qu’en Europe.
De ce fait, en juillet dernier l’ancien attaquant de Chelsea Didier Drogba a rejoint la MLS en s’engageant avec l’Impact de Montréal pour un salaire (3 millions de dollars par saison) largement inférieur à ce que l’Ivoirien aurait pu toucher au Qatar mais qui fait de lui l’Africain le mieux payé du championnat, à égalité avec le Nigérian Obafemi Martins (Seattle Sounders FC). Il complète ainsi le tableau des grands aux côtés d’autres pointures comme le Brésilien Kaká (Orlando City, 7,2 millions de dollars), les Italiens Andrea Pirlo (New York City FC, 2,3 millions) et Sebastian Giovinco (Toronto FC, 7,1 millions), les Britanniques Steven Gerrard (Los Angeles Galaxy, 6,3 millions) et Frank Lampard (New York City FC, 6 millions) et l’Espagnol David Villa (New York City FC, 5,6 millions). Par la même, il grossi le contingent africain de la MLS, aujourd’hui composé de 35 joueurs, presqu’au même moment que Ahmed Kantari ou l’international ghanéen Harrison Afful (passé de l’Espérance sportive de Tunis au Columbus Crew SC).
MLS a vu le jour sur l’aimable insistance de la Fifa, prête à confier l’organisation de la Coupe du monde 1994 aux États-Unis à condition que le pays se dote d’un vrai championnat. Celui-ci a débuté en 1996, sur les cendres de la North American Soccer League (NASL), disparue dix ans plus tôt après avoir pratiqué une politique de vedettariat (Pelé, Beckenbauer, Cruyff, Eusébio…) désastreuse pour ses finances. Un souvenir que s’attèle à rendre très lointain, la MLS qui aujourd’hui a revu sa politique.
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