Football

Bayano Sobze:  » j’aimerai bien aller au combat… « 

Bonjour Bayano Sobze, merci de nous accorder cette interview. En quelques mots peux-tu te présenter à nos internautes ?

C’est moi qui vous remercie ; je suis Sai Bayano Sobze, footballeur camerounais évoluant en Thaïlande dans un club de 2éme division appelé Nakonsawan fc 

Parles-moi de tes débuts dans le football ?


J’ai commencé le football très jeune avec mes  amis d’enfance avant d’entrer à l’école de football "football plus" de ma région pour grandir mon talent sous l’égide du coach MBAKOP que j’appelle aujourd’hui et très fièrement, mon parrain. Tout cela va donc me valoir l’intégration à l’école de football des brasseries du CAMEROUN de Bafoussam, pour « la coupe top ». à la fin du tournoi; J’intègre en 2004 CEFOKE FC de DSCHANG, club de  deuxième division du département de la Menoua, où je suis capitaine. Nous terminons la saison en beauté avec le titre de champion de la région de l’ouest et à titre individuel meilleur joueur de la région édition 2004.

En 2008 je rejoins le  CETEF FC de Bonabéri à DOUALA, me disant qu’il fallait que je coupe le cordon et ailles voir ailleurs (lol) mais ce fut une histoire de courte de durée (3 mois).

Dans ta biographie, tu dis avoir fait équipe avec les lions indomptables Ngom komé et Nguemo Landry, aujourd’hui quelles relations entretiens-tu avec eux ?

Naturellement, lors de la "coupe top" j’ai fait équipe avec  DANIEL GOM KOME et LANDRY GUEMO, ce fut une très belle rencontre; NGUEMO LANDRY  et moi nous connaissons depuis longtemps au village puis que nous faisions partie de la dream team là-bas (mdr) ça me rappelle de bons souvenirs .C’est un frère, c’est un ami, j’entretiens de très bonnes relations avec lui, je n’hésite pas de faire appel à lui quand j’ai besoin de conseils.         

Ta carrière débute en 2004 au sein de Cefoke Fc, à quel moment de ta vie, tu t’es dit : "Je ferai du football mon gain pain ?" 

Au départ, Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais gagner ou encore devenir en jouant au football, c’était juste un plaisir, je jouais sans me poser de questions. C’est En signant avec l’aigle de Dschang en 2005 que je comprends que par le football je peux gagner ma vie, aussi, je commence à me frotter aux plus grands joueurs du championnat de 1ère division. Et mon coach  (parrain) ALAIN DJEUMFA  me dit : « Sobze n’aie pas peur parce-que tu es le plus jeune joueur de l’aigle, dis-toi que t’es aussi le meilleur et travail très dur car demain tu seras professionnel » ces mots m’ont donné l’envie de travailler 2 fois plus et c’est à ce moment-là  que j’ai compris qu’avec  le football je pouvais aussi gagner ma vie.                                                                                                          

Après ton titre de meilleur joueur  de la D2 de l’ouest plusieurs clubs voulaient te recruter, finalement tu déposes tes valises chez le voisin Aigle de Dschang, qu’est ce qui a motivé ton choix ?

Effectivement j’ai été sollicité par les plus grands clubs de première division Camerounaise à cette époque-là. Mais seulement Mon cœur va battre pour L’AIGLE de DSCHANG,  parce que c’est  le club dans lequel mon Feu papa a évolué. J’avais une folle envie de lui faire plaisir.      

                        
quel rôle joue ton père Henry Sobze dans ta carrière ?

Mon feu-père, paix a son âme, a toujours  été  un exemple pour moi c’était ma source de motivation , il a été l’un des meilleurs joueurs de l’aigle de Dschang  à une certaine époque, mon pari était de faire mieux que lui, d’être non seulement meilleur au Cameroun mais aussi en occident pour qu’il soit fier de moi .

Tu quittes l’aigle après 3 saisons pour Cetef de Bonaberi, puis pour l’Egypte. Pourquoi cette soudaine soif d’immigration ? Tu avais l’impression d’avoir tout donné au championnat Camerounais?

Non pas du tout, loin de moi cette idée. certes on se dit toujours que le succès est en occident, mais  en faite, j’avais rencontré Monsieur BENOIT NECDEM président d’EFFATI FC  une dream team à Yaoundé, qui m’a dit : « Sobze j’ai un tournoi un Egypte et j’ai besoin de toi » là  par amour pour ce métier et motivé par un tournoi organisé au pays des pharaons afin de détecter les talents du continent sans réfléchir, je prends donc le vol  pour L’ÉGYPTE. Et à l’issue de ce tournoi malheureusement pour moi,(lol) je ne suis pas retenu par les recruteurs égyptiens.

 Aujourd’hui te voici en Thaïlande, comment t’es tu retrouvé là bas ? Raconte-moi l’aventure…

Alors en Egypte je ne suis pas retenu par contre j’intéresse un agent de footballeur qui me dit que mon profil peut connaître un franc succès du côté de la THAÏLANDE. Pour tout vous dire je n’avais pas du tout envie de rentrer sans avoir marqué les esprits, peu importe où je devais être. Aventurier de mon état, je fonce en Thaïlande  et ça porte ses fruits car, le club de deuxième division thaïlandaise RAYONG FC me  tend les bras, je signe mon premier contrat en terre THAILANDAISE en 2009.

Tu as été appelé pour la 1ere fois avec les lions (juniors) en 2006, aujourd’hui étant dans un pays où le championnat n’est pas regardé par les camerounais, comment comptes-tu rebondir afin d’attirer l’attention des coachs des équipes nationales ?

Ici en  Thaïland, je suis 5ème au classement des buteurs de mon championnat avec plus d’une  vingtaine de buts à mon compteur. Je suis convoiter en ce moment par certains grands clubs de 1ère division, mais le fait est que ce championnat ne soit pas très suivi dans mon pays, comme celui de l’Europe, est un gros handicap; d’où mon envie de m’envoler dans le futur pour ce continent-là .Et j’aimerai bien aller au combat comme je le fais en ce moment avec les couleurs de mon pays.

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