Handball

Jean Marie Zambo : « Nous n’allons pas en Algérie en victime résignées »

Pour un stage bloqué en préparation à la CAN, vous avez joué récemment avec la Fondation Nziko, une sélection locale, mais dites ne manquer de rien ; n’est-ce pas un choix par défaut ?

Vous savez, quand on joue des matches amicaux c’est pour atteindre un certain objectif ; alors quand je livre un match comme celui dont vous faites allusion et que mes objectifs aient été atteint, je ne peux qu’être fier. Je trouve que la riposte de la Fondation Nziko était celle dont je m’attendais…

Quels sont ces objectifs dont vous parlez coach ?


Le plan organisationnel par exemple, insister sur la défense et voir dans quelle mesure les filles peuvent être capables de faire face à une attaque décisive, ou à un certain type de défense.

Tout va bien alors ; à vous entendre…

Ecoutez, l’administration m’a donné feu vert et me donne tout ce dont j’ai besoin, ainsi que les filles. Nous avons ne serait-ce que l’eau, et nous sommes internés ; cela n’était plus arrivé depuis.

Vous avez eu 10 jours de stage externe et depuis deux semaines vous êtes en interne ; comment jugez-vous le rythme et le niveau des filles surtout les nouvelles, car on voit bien que l’équipe est rajeunie de 80% ?

Déjà nous avons réduit l’effectif ; elles étaient au moins trente au départ… Maintenant, avec celles qui sont restées, il fallait asseoir un certain comportement. Nous travaillons d’ailleurs encore sur ce comportement qu’il faille mettre à point avant d’achever ces préparations. Vous savez, par rapport aux nouvelles dans l’équipe, je dirais que l’expérience s’acquiert en fonction du nombre de matches joués. Donc il faut bien qu’elles jouent, pour acquérir de l’expérience. Pour le moment elles ont cette envie de jouer et elles sont assez réceptives aux entrainements.

Comment appréhendez-vous les matches qui vous attendent, surtout avec le pays organisateur, quand on sait que les conditions climatiques dans lesquelles vous vous préparez sont loin de celles en Algérie?

C’est vrai que l’Algérie revient du championnat du monde, mais nous n’y allons pas en victimes résignées. Pour ce qui est du climat, on fait avec ce qu’on a.

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