Situé exactement à 97 jours du CHAN le Cameroun se prépare de plus belle. Au total, deux compétitions sont à venir. Pour éviter toute surprise désagréable comme celle de 2019, le Cameroun se prépare chaque jours.
Le Ministre des Sports et de l’Éducation physique et Sportives Narcisse Mouelle Kombi, le samedi 28 décembre 2019, a effectué une visite approfondie des différents stades qui doivent accueillir les matchs du CHAN 2020 et de la CAN 2021.
Tour à tour, la visite a commencée par le stade de Ngoa Ekelle à Yaoundé. Ce stade bien entretenu a une pelouse qui se porte bien, les abords de stades et les gradins sont d’une salubrité visible.
Ensuite, c’était au tour du stade Paul Biya à Olembe de subir une inspection minutieuse du Ministre qui est par ailleurs Président du Comité d’organisation. Cet immense infrastructure est encore en pleins travaux, on peut apercevoir les ouvriers qui s’activent avec des pelles pour certains et des engins pour d’autres. Il faut croire que Magil construction qui a repris le chantier il y a quelques semaines, a vraiment pris ce challenge à bras le corps. Bien que le stade n’ai pas encore reçu de pelouse sur l’air de jeu, les ingénieurs s’activent à la rendre praticable et à livrer ce vaste chantier dans les délais impartis. C’est un total de 500 ouvriers qui y travaillent, et au mois de janvier 500 autres vont les rejoindre. Dans exactement 7 mois, le stade d’Olembe et ses deux stades annexes devraient être prêts.
Au complexe Beac qui abrite un stade d’entraînement, on a pu constater que le gazon a déjà été planté et le drainage d’eau en vue d’arroser a été installé, pour une bonne repousse. Dans quelques mois, elle sera verdoyante. La société Atlas International a aussi entamé la construction des vestiaires de ce côté là.
La visite s’est achevée au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo. Ce stade vieux de pratiquement 47 ans rayonne comme un flambant neuf. Lors de la visite, ce stade mythique a mis en exergue toute sa beauté. Propre et bien entretenue, Mfandena est déjà prêt pour les compétitions. Au delà de l’infrastructure qui est prête, la pelouse est d’une beauté scintillante.
» Je pense que nous ne perdons rien à aller vite, il y a le timing que nous devons respecter pour que nous ne soyons surpris à la dernière minute. Si nous pouvions aller plus vite, se serait une très bonne chose. » En ce qui concerne l’avancement des travaux au niveau des différents sites. « Je ne suis pas un ingénieur, on me parlera des pourcentages, je ne sais pas comment on les calcules, mais nous pensons que nous devons plutôt les encourager lorsqu’il y un peu de piétinements, mais parler de déception, je ne pense pas. ». A expliqué Michel Dissake, Directeur du CHAN 2020
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