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Jean Paul Akono : « Eto’o m’a ignoré dans chacune des décisions qu’il a pu prendre dans le football camerounais » !

Au cours d’une récente interview accordée au journal le messager, Jean Paul Akono l’ancien sélectionneur des lions indomptables du Cameroun est revenu sur le licenciement des entraîneurs hollandais Clarence Seedorf et Patrick Kluivert suite aux résultats jugés insatisfaisants après l’élimination des lions indomptables à la dernière coupe d’Afrique de football en Egypte en 8ème de finale. Il a également évoqué ses relations avec Samuel Eto’o.

Jean Paul Akono s’est dit ne pas être surpris de ces licenciements d’autant plus que les méthodes de nomination des entraîneurs au sein de l’équipe nationale  camerounaise sont biaisées. « A partir du moment où les méthodes de nomination sont biaisées, ce licenciement était déjà prévisible. A partir du moment où l’on ne suit pas un canevas adéquat dans le choix d’un sélectionneur et l’on s’attache plutôt des services de personnes sans expérience avérée, la suite logique est ce que nous avons vécu. Cela ne surprend pas ceux qui, comme nous, ont émis des réserves sur la procédure de recrutement de ces deux brillants footballeurs au Cameroun. Le seul moyen pour sauver ces deux entraîneurs  c’était de faire un parcours honorable à la CAN Égyptienne

Abordant ses relations avec Samuel Eto’o Fils, Jean Paul Akono s’est dit très reconnaissant pour tout ce que l’ex-attaquant des lions indomptables a fait pour lui: « Honnêtement, je ne pourrai jamais oublier ce fils de ma vie, au regard de tout ce qu’il a fait pour moi. Je lui suis éternellement reconnaissant. Vous savez, avant mon évacuation en Europe, C’est Samuel Eto’o qui avait pris la charge de l’ensemble des soins et de tout ce qui allait avec. Mais cela ne m’empêche pas qu’en ma qualité de père, comme il aime bien m’appeler que je puisse le recadrer lors que je constate qu’il suit un mauvais chemin. Je dois vous dire que Samuel Eto’o m’a ignoré dans chacune des décisions qu’il a pu prendre dans le football camerounais. Pourtant je pense que s’il s’était rapproché de son père que je suis, il aurait eu mon point de vue qui lui éviterait certainement des polémiques et les éclats de voix qu’on lui colle aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne, il reste mon fils.»


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