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Steve Moundou Missi : « je suis surtout là à l’objet de renforcer mes fondamentaux sur le basket… »

Alors qu’est-ce qui justifie votre retour au pays ?

C’est vrai que c’est la période de vacances déjà, mais je suis surtout là à l’objet de renforcer mes fondamentaux sur le basket.

On sait que vous avez grandi ici, quand est-ce que vous êtes parti du pays ?


Je suis parti en 2008 et je me suis inscrit au lycée Mount Verde et aujourd’hui je passe en 3ème année à l’université d’Harvard.

Comment vous imposez-vous au sein de l’équipe de basket de cette prestigieuse école ?

Tout se passe plutôt bien, nous sommes en division 1 et en conférence. Cette année nous avons été qualifiés pour le tournoi appelé NCAA Tournement  qui réuni les meilleures équipes aux Etats-Unis pour le titre de champion. Nous sommes également arrivés à  la 32ème de finale de la pro-saison mais nous avons été battus par l’Arizona.

Peut-on avoir votre fiche technique ?

(Rire) Bien sûr ; je suis né en avril 1992, camerounais, je mesure 2.01 m pour 103 kg, je joue aux postes 3 et 4 c’est-à-dire ailier et ailier fort, j’ai joué au club Onyx en junior et cadet 2006-2007 au Cameroun, ensuite j’ai joué pendant 3 ans au Mount Verde High school aux Etats-Unis et j’ai par la suite intégré l’équipe de l’Université d’Harvard où je suis en ce moment.

Comment entrevoyez-vous l’avenir ? Souhaitez-vous un jour évoluer dans la sélection camerounaise ?

Pour l’instant je n’en ai aucune idée, on verra bien, seul l’avenir nous le dira…

Avez-vous déjà été convoqué ?

Pas pour le moment, mais quand je jouais avec Onyx j’ai participé au championnat junior.

Il vous arrive de croiser certains internationaux camerounais là-bas ?

Oui, je côtoie Mbah a Mouté, son petit frère Roger Mouté et plusieurs basketteurs universitaires, mais Joakim Noah je ne l’ai pas encore croisé ; ce n’est qu’ici il y a quelques jours que j’ai pu le rencontrer physiquement et je le trouve très sympa.

Vous êtes encore là pour combien de temps ?

Pour juste quelques semaines, mais je reviens de temps en temps car j’adore l’ambiance ici, et j’aime beaucoup mon pays.

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