Qu’est-ce qui vous emmène à ce camp que créé Joakim Noah pour les jeunes ?
Déjà c’est un devoir en tant qu’ancien basketteur et surtout en tant qu’encadreur de jeune que d’être là, j’en suis très heureux d’ailleurs parce que c’est pour le bien de toute la jeunesse africaine. C’est un excellent prétexte pour ma venue en terre camerounaise, je ne me lasse pas de voir les jeune basketteurs camerounais très talentueux d’ailleurs, évoluer sur le terrain ; j’ai rencontré aussi de jeune coach es qui ont beaucoup d’ambition. J’ai pris beaucoup de plaisir à prodiguer des conseils en tout cas, parce qu’on a tous commencé comme ça et on a eu la chance d’arriver où nous nous sommes, donc ils peuvent faire pareille sinon plus encore, et ce n’est que bénéfique pour le basketball africain.
C’est votre première venue au pays ?
Oui, c’est ma toute première ici et je suis vraiment surprise; il faut dire qu’à l’université aux Etats-Unis tous mes amis étaient des camerounais et à chaque fois ils me sortaient des trucs genre « Oh le camerounais là, oh le burkinabè là… », C’était très marrant, on s’amusaient beaucoup ; donc le fait d’être là prend un sens assez particulier, et les camerounais sont mes frères, je suis très content et excité d’être au Cameroun.
Beaucoup de jeunes se lancent de plus en plus dans le basketball, est-ce à dire que cette discipline pourra un de ces jours rivaliser avec le football ?
Ah ça oui, et ce serait magnifique ; je sais qu’avec le temps, bientôt le basket ne sera plus ce sport à part pratiqué par une petite communauté dans un quartier juste pour le plaisir, c’est un métier qui d’ailleurs rapporte beaucoup autant que le foot. Et je puis vous dire que malgré le peu sui se fait actuellement, l’Afrique compte déjà parmi les nations de Basket et c’est bien. Imaginez seulement qu’on apporte à ces jeunes camerounais le minimum de moyens, dans 10 ans vous m’en direz des choses. En plus il faudrait que les gens sachent une chose, le basketball ne se limite pas qu’à l’aspect jeu, il permet aussi de dégoter des places dans de somptueuses écoles et universités comme ce fut le cas du jeune camerounais Steve Moundou Missi qui a pu intégrer Harvard grâce à ses potentialités au basket, bien qu’étant brillant à l’école.
Le basket burkinabè serait en passe d’évoluer ces derniers temps…
C’est vrai, nous nous sommes qualifiés pour la première de notre histoire, pour la coupe d’Afrique de basket ; mais le Cameroun a déjà participé plusieurs fois à cette compétition (rire), c’est une habitude pour lui. Mais le gouvernement a une vision pour ce sport au Burkina et compte le développer. Nous à notre niveau, nous impliquons déjà, mais ce n’est pas suffisant. Donc c’est bien que notre gouvernement ait pensé mettre en place un système qui boostera encore plus notre basket. Comme c’est le cas au Cameroun.
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