Ce match contre le Canon, était-il un défi pour vous ?
Non, il n’y avait pas de défi ; c’est un match de championnat rien d’autre. Donc il fallait aller chercher ces 3 points, ce que nous avons fait. C’est bon pour les joueurs, c’est aussi bon pour le moral des supporters de Renaissance.
Où s’est faite la différence ?
La différence s’est sentie au niveau de l’envie ; on en voulait plus que les autres.
Vous êtes satisfait de cette victoire, avouez-le ?
On ne peut pas être satisfait à la 8ème journée. Il faut qu’on continue à travailler pour quitter définitivement de cette zone dangereuse qui nous tenait depuis le début de la saison, et donner du baume au cœur de nos supporters. Et qu’on se taise un peu sur ma modeste personne.
Ça vous agace d’être au-devant de la scène à cause des contre-performances de votre équipe ?
Non, pas du tout ; je suis habitué, ça fait bientôt trente ans que je suis au-devant de la scène. Je pense que vous savez très bien que j’ai au moins trois championnats dans ce pays, trois Coupes également.
Quel commentaire vous inspire le Canon de ce soir ?
C’est une bonne équipe qui va progresser ; ce qui est sûr, le Canon ne sera pas dernier cette année. Les prochains matches seront mieux, c’est juste qu’ils nous ont malheureusement croisé, et nous étions aussi menacés comme eux alors il fallait absolument un vainqueur.
Pierre Womé Nlend était dans les tribunes ; sera-t-il bientôt parmi vous ?
Oui, certainement vous le verrez bientôt sous nos maillots, il est avec nous et tout est prêt. Nous attendons juste que sa licence soit délivrée.
Apportera-t-il un plus dans votre stratégie ?
Certainement, qu’est-ce que vous croyez ? Vous pensez qu’il ne puisse pas apporter un plus ? La question ne se pose même pas.
Pourquoi avoir choisi de le faire venir à Renaissance ?
Non, c’est lui qui a émis le vœu de rejoindre le groupe ; peut-être que la qualité de l’entrainement lui plait. En ce moment-là je ne pouvais pas lui dire non ;c’était normal pour moi d’accepter, surtout qu’il a envie de jouer.
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