Depuis quelques mois, Geremi Njitap et Samuel Eto’o entretiennent une relation compliquée, selon certains acteurs du football Camerounais, le Président de la FECAFOOT n’adresse plus la parole au président du SYNAFOC.
Lors de la victoire des lions indomptables le 23 janvier dernier, les anciens lions donc Geremi Njitap, Roger Milla et autres sont allés dans les vestiaires pour féliciter les héros du jour. « A son entrée dans cet espace, il a trouvé le Président de la fédération camerounaise de football qui l’a « chaleureusement » salué et il a continué vers le Staff. Pendant qu’il félicitait les membres du Staff, il a vivement été apostrophé par l’un des deux officiers de sécurité de la FECAFOOT qui, usant des propos grossiers et menaçants et disant agir sur instructions du Président de la Fédération qui n’était plus sur les lieux, ont voulu l’empoigner pour le mettre hors des vestiaires. Ce à quoi il s’est opposé calmement et l’incident a été clos. » pouvait-on lire dans le communiqué du SYNAFOC.
Voici le communiqué officiel du SYNAFOC
Le SYNAFOC a pris connaissance avec étonnement des informations ci déclarations mensongères qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet de l’incident dons lequel son Président national Gérémie Sorèle NJITAP s’est retrouve impliqué bien malgré lui.
Afin d’éclairer ses membres ainsi que l’ensemble du public sportif sur le sujet, le SYNAFOC indique qu’en date du 23 janvier 2024, à la suite de la victoire héroïque des Lions Indomptables face à la Gambie, son Président, comme la plupart des anciens lions présents au stade et ayant le niveau d’accréditation leur permettant d’y accéder, s’est rendu dans les vestiaires des lions pour leur exprimer sa joie, les féliciter et les encourager pour la suite de la compétition. A son entrée dans cet espace, il a trouvé le Président de la fédération camerounaise de football qui l’a « chaleureusement » salué et il a continué vers le Staff. Pendant qu’il félicitait les membres du Staff, il a vivement été apostrophé par l’un des deux officiers de sécurité de la FECAFOOT qui, usant des propos grossiers et menaçants et disant agir sur instructions du Président de la Fédération qui n’était plus sur les lieux, ont voulu l’empoigner pour le mettre hors des vestiaires. Ce à quoi il s’est opposé calmement et l’incident a été clos.
Plus tard, alors que le calme était revenu sur les lieux, M TAMO Étienne, le Directeur du protocole du Président de la Fecafoot qui n’était pas dans la salle à l’arrivée du Président du SYNAFOC et pendant le premier incident, est revenu à la charge, usant des mêmes paroles grossières et se réclamant porteur des mêmes instructions. Aux invectives, il a ajouté la menace de s’en prendre physiquement à M Gérémie NJITAP s’il ne sortait pas immédiatement. Une fois de plus des personnes présentes se sont interposées pour rappeler à M. TAMO que M. Geremie NJITAP (Double vainqueur de la CAN cl Champion Olympique avec les mêmes Lions Indomptables) ne pouvait pas être considéré comme un intrus dans les vestiaires des lions pendant les célébrations de fin de rencontre auxquelles prenaient part plusieurs autres personnes ne faisant pas partie du Staff.
Le SYNAFOC rappelle qu’en tant qu’invité personnel du Président de la Confédération Africaine de Football, le Dr Patrice MOTSEPE et CAF Legends, Gérémie NJITAP avait accès total à tous les espaces du stade de Bouaké, y compris les vestiaires.
Le Président de SYNAFOC regrette de s’être retrouvé impliqué malgré lui dans cet incident qui a une fois de plus donné une piètre image de notre football devant les joueurs et les personnes ayant assisté à ces événements. Il saisit l’occasion de ce message pour rappeler que L’Équipe Nationale du Cameroun, bien que confiée à la Fecafoot, demeure le patrimoine de TOUS les Camerounais et doit être un facteur de rassemblement et non de division.
Tout en regrettant cet incident, le SYNAFOC condamne avec la dernière énergie, celle énième provocation de certains préposés de la Fecafoot à l’égard d’un de ses membres élus ou d’un de ses collaborateurs, cette manière de procéder ressemblant de plus en plus à une cabale bien orchestrée. Le SYNAFOC se réserve enfin le droit de tirer si cela s’avère nécessaire, tels avantages légaux contre les auteurs des agissements ci-dessus décriés.
Une session du Comité Directeur du SYNAFOC sera organisée dans les tous prochains jours pour évaluer la situation cl indiquer les suites à accorder à ces incidents. /-
Fait à Douala, le 2 février 2024
Le Secrétaire Général
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