Lundi 28 février, la FIFA a annoncé que la Russie est exclue de toutes compétitions internationales. Cette décision fait évidemment suite à l’invasion de l’Ukraine par les forces armées russes, jeudi 24 février.
Dans un communiqué commun avec la Confédération européenne (UEFA), la Fifa, instance organisatrice de Coupe du monde de football, a annoncé lundi la suspension des sélections nationales et des clubs russes « jusqu’à nouvel ordre ». Les Russes, hôtes du dernier Mondial en 2018, sont donc disqualifiés des barrages de la prochaine édition, qu’ils devaient disputer le 24 mars contre la Pologne.
L’instance faitière du football planétaire estime ainsi que « le football est ici totalement uni et en plein soutien envers toutes les personnes touchées en Ukraine ». « Les deux présidents (Gianni Infantino pour la FIFA et Aleksander Ceferin pour l’UEFA) espèrent que la situation en Ukraine s’améliorera significativement et rapidement afin que le football puisse à nouveau être vecteur d’unité et de paix entre les peuples ».
Notons que, les sanctions contre la Russie dans le domaine des sports vont bon train depuis l’invasion de l’Ukraine. Il y a une semaine, la ville russe de Saint-Pétersbourg, qui devait abriter la finale de la Ligue des champions, a été remplacée par Paris.
De même, l’entreprise énergétique publique russe Gazprom, qui est également l’un des principaux sponsors de l’UEFA pour la Ligue des champions et le Championnat d’Europe, a vu son logo retiré des maillots du club allemand Schalke.
Le président Vladimir Poutine, judoka de son état, s’est vu retirer la présidence honoraire de la Fédération internationale de judo la semaine dernière.
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