C’est vêtu d’un polo carrelé aux motifs noir, jaune et blanc et d’un pantalon jean qu’Aboubacar Vincent, meilleur buteur de la CAN TotalEnergies 2021, a reçu son prix hier dimanche 6 février, lors de la cérémonie de clôture de ladite compétition. De son polo, toutes les « longues bouches » en parlent jusqu’en faire des débats sur internet.
Le capitaine de l’équipe du Cameroun est devenu le sujet des débats sur internet depuis qu’il est apparu décontracté lors de la cérémonie de clôture de la CAN pour recevoir sa botte dorée. En effet, de nombreux critiques s’attendaient à ce qu’il soit flamboyant dans un costume ou une tenue africaine glamour, mais il les a choqués avec un t-shirt Polo.
« Abouchou le déraciné. Donc si je comprends Aboubakar Vincent est allé confier 570€ soit 373.668 FCFA à une entreprise étrangère au lieu d’aller confier la moitié de cet argent à ses frères camerounais de la briqueterie pour un bon boubou Afritude et valoriser mieux la culture camerounaise? Abou-blanc qui es-tu? Tu es qui? who are you? N’étais tu pas au courant que tu allais être au podium? », Peut-on lire sur la page Facebook Actuellement.
« Aboubacar Vincent et son polo on dirait le gardien égyptien et sa bouteille… », Écrit Guiz Song. Des posts concernant le polo d’Aboubacar, il y’en a à ne point finir.
Opinion d’André-Marie GBENOU
Il y a quelques heures, André –Marie Gbenou donnait son opinion sur ce débat qu’il juge no-« sense ».
« Voilà où on en est. On ne regarde plus le principal, on s’intéresse à l’accessoire. Au lieu de féliciter Vincent Aboubacar pour ses belles prestations, ses buts, lui savoir gré d’avoir rendu tout un peuple fier, et surtout du fait qu’il nous donne à tous de très belles leçons de vie( surtout lors de la petite finale), on s’intéresse à l’accessoire. Nous ne regardons pas en quoi il pourrait nous inspirer, on ne salue pas sa grandeur, on s’intéresse à l’accessoire : » Oh, avec cette chemise, il ressemble à ci « , » oh il ressemble à ça « , » sur telle personne, cette chemise est mieux mise en valeur « , » blablabla. Et c’est toujours nous qui ne rendons jamais personne fier. Toujours unies pour le mal mais jamais pour le bien. Nous aimons nous cantonner sur les futilités, auteurs de flagorneries, solidaires dans les bassesses. Le comble est qu’on sait d’où prennent départ ces balourdises mais on ne sait jamais jusqu’où elles iront à moins que quelqu’un en meure. »
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