
Avant votre rencontre décisive face au Gabon, aviez-vous eu des moments de doutes, craignant un peu la performance des gabonais ?
Non, là je puis vous l’affirmer, nous n’avons à aucun moment douté de notre victoire. Sans prétention, je dirais même qu’on n’a eu aucune pression, le Gabon étant sur tous les plans, inférieur à nous…
Il faut reconnaitre que le Nigéria vous offert une fleur, en arrachant un set à l’Algérie…
Oui, ça c’est vrai et ça nous a beaucoup aidé, ça c’est sûr. Mais je voudrais surtout revenir sur le match contre l’Algérie ; vous savez, il fallait absolument gagner, donc… Honnêtement, nous nous sommes mis dans cette situation, alors il a fallu assumer jusqu’au bout.
Lors de cette aventure, quel aura été votre moment le plus difficile, Nathan Wounembaina ?
Personnellement, le moment le plus difficile c’était notre défaite contre le Rwanda ; on s’était beaucoup préparé pour cette rencontre et on avait, dans une certaine mesure, gagné ce match avant même de l’avoir joué. Cet élan de suffisance nous a coûté cher. Ça nous a servi de leçon en tout cas.
Vous vous êtes plutôt bien battus vos coéquipiers et vous, malgré l’absence de stage à l’extérieur comme vous l’auriez souhaité ; comment avez-vous réussi à surmonter ce décalage, maintenant ainsi un moral de béton ?
Ecoutez, notre équipe est très soudée, nous sommes très unis ; on a un bon noyau et je dirais que c’est ça qui nous a beaucoup aidé.
Désormais c’est vers la Pologne que nos regards sont braqués ; le plus dur commence, on a envie de dire…
Ça c’est certain, il y a beaucoup de boulot à faire ; le plus important à présent c’est de travailler pendant longtemps et surtout ensemble, afin de faire très bonne figure de ce côté-là.
Quel message à l’endroit déjà de votre coach Peter Nonnenbroich, et ensuite au Minsep ?
Je dirais MERCI infiniment au coach qui n’a cessé de donner beaucoup au drapeau camerounais ; merci également au Minsep et au gouvernement.
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