Suspendu pour cinq ans par la Fifa il y a peu, le désormais ex-président de la Confédération Africaine de Football, Ahmad Ahmad a annoncé mercredi 25 novembre qu’il allait saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Dans un communiqué de presse rendu public le 25 novembre, on apprend que Ahmad a décidé de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) par rapport à sa suspension. Ainsi, on retrouve des éléments qui seront avancés par le malgache Ahmad Ahmad devant le TAS, pour avoir gain de cause. L’équipe du désormais ancien président de la Confédération africaine de football (CAF) évoque par exemple, le fait que la FIFA ait fait appel au cabinet d’audit PWC pour investiguer l’instance faîtière du football africain, alors que celui-ci travaillait toujours pour la CAF. Ce qui a donné lieu à un conflit d’intérêt et un problème de manque d’impartialité.
« De plus des rumeurs permanentes concernant une possible implication de la FIFA dans le travail de la Commission d’éthique ont constamment résonné dans la presse européenne et africaine. Des fuites d’information relatives à la procédure en cours – pourtant censée être strictement confidentielle – et systématiquement défavorables au président Ahmad, ont été rendues publiques par voie de presse, empêchant de fait, la tenue d’un travail d’enquête serein. Même l‘audition du président Ahmad auquel a été notamment refusé le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge, ne s’est pas tenue selon les standards habituels », peut-on lire dans ledit communiqué.
« La décision n’a pas été rendue de façon juste et impartiale », assure sur son compte Twitter le dirigeant malgache de 60 ans, qui comptait briguer un deuxième mandat à la tête du football africain lors d’un scrutin prévu le 12 mars 2021. L’appel déposé devant la juridiction sportive « sera assorti d’une demande d’effet suspensif » de la décision de la Fifa, afin de permettre à Ahmad « de mener campagne en vue de sa réélection« , ajoute le communiqué.
La Fifa, qui publiera sa décision détaillée dans les 60 jours, a pour l’heure indiqué que l’enquête avait « porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la CAF, dont l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque, ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités. »
Notons que, depuis la suspension de Ahmad Ahmad, l’intérim à la tête du football africain est assuré par son vice-président congolais Constant Omari, qui avait pris les rênes de l’instance depuis la mi-novembre pendant qu’Ahmad récupérait du coronavirus
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