De toutes les sept participations des lions indomptables à une phase finale de coupe du monde (82, 90, 94, 98, 2002, 2010, 2014), celle d’Italia 90 a été la plus belle. Cette compétition au goût inachevé a permis au monde entier de connaitre le pays de Paul Biya.
Dans une poule B constituée du champion du monde en titre (l’Argentine), du finaliste de l’Euro 88 (l’URSS) et de l’étoile montante du football mondial (la Roumanie), Considéré comme petit poussé, le Cameroun termine premier de sa poule. En huitième de finale, Roger Milla et ses coéquipiers domptent la Colombie de Valderama et de Huiguita. Lors des quarts de finale, les doubles champions d’Afrique (84 et 88) menaient l’Angleterre (à 10 min de la fin du match), ils perdent finalement (2-3).
30 ans plutard, Roger Milla revient sur cette compétition qui l’a révélé au monde entier… à 38 ans. Auteur de quatre réalisations (5e joueur mondial), l’ambassadeur itinérant nourrit aujourd’hui des regrets. «30 ans après, je garde un souvenir à la fois bon et triste. Bon pour notre parcours historique, triste parce que nous sommes sortis de la compétition quand il ne le fallait pas, quand tout le monde nous attendait en demi-finale », a-t-il déclaré aux hommes de medias.
« Cette demi-finale nous tendait les mains, malheureusement, on n’a pas su saisir notre chance. Mais, il demeure à travers le monde, une reconnaissance pour moi et pour tout le pays. Le Cameroun a eu une bonne visibilité grâce à l’exploit des Lions indomptables lors de cette Coupe du monde 90 », regrette le double ballon d’or africain (76 et 90).
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