Après sa passe d’arme sur les réseaux sociaux avec son compatriote et ex coéquipier Samuel ETOO, l’ancien attaquant des Lions Indomptables du Cameroun Patrick MBOMA s’est exprimé à Coeur ouvert sur sa relation avec ETO’O et sur bien d’autres sujets, c’était à l’occasion d’un entretien hier sur ABK Radio à Douala relayé par Sports vibes.
Quels sont les rapports entre Samuel ETOO et vous?
Je dirais que je ne comprends pas moi-même les rapports que j’ai avec Samuel ou alors la façon dont il gère ses rapports avec moi. C’est une personne que je trouve très généreuse, c’est quelqu’un dont j’ai toujours dit ce que je pensais en bien et je ne me rappelle pas l’avoir attaqué publiquement et la sortie de la semaine passée me surprend d’autant plus qu’il part d’un mauvais postulat. Je n’ai jamais dit que Clarence SEEDORF avait un problème d’expérience. J’ai dit que je ne pense pas que SEEDORF connaisse l’Afrique et spécifiquement le Cameroun. C’est à lui que je l’ai dit puisqu’au moment de sa nomination il m’a appelé lui-même et m’a demandé ce que j’en pensais et j’ai répondu comme cela. Derrière je me suis exprimé sur plusieurs chaînes notamment celle où j’exerce à savoir CANAL PLUS donc j’aimerais que quelqu’un me trouve où j’ai dit que SEEDORF manquait d’expérience. Donc j’ai pas compris le pourquoi de cette attaque parce que j’appelle ça une attaque, mais il y’a pas de soucis demain on parlera et on sera heureux.
Vos rapport avec WOME NLEND?
On s’est vu le 15 Novembre dernier on s’est serré la main et c’est tout
Est-ce que vous pensez être le digne successeur de Roger MILLA?
Je suis un successeur de Roger MILLA, j’ai la chance d’être derrière lui chronologiquement parlant. Je dis la chance puisque c’est lui qui a ouvert la voie au football Africain, celui de la confiance en soi celui de l’espoir et du succès. Pour ça on doit lui dire merci et c’est aussi pour cette raison que je l’honorerais toujours. Maintenant je ne pense pas être le meilleur attaquant de l’histoire du football Camerounais parce qu’il y’en a eu avant et après moi, notamment Roger MILLA et Samuel ETOO.
Compte tenu de l’environnement actuel du football Camerounais, pensez-vous pouvoir réussir avec les lions indomptables à la place du sélectionneur actuel?
Ce serait suicidaire de dire non puisque je pensais à prendre le poste pour chercher à réussir; la tâche n’est pas simple même si je sais que les footballeurs Camerounais peuvent permettre d’aller de l’avant, parce qu’il y’a de la qualité. Maintenant pour que je sois à la tête des lions, je ne peux pas accepter un certain environnement. J’aurais peut-être jamais la chance d’être le sélectionneur des lions simplement parce que je ne suis pas prêt à accepter certaines choses. Si je veux signer avec le ministre, j’irai à son bureau et je ne l’attendrai pas devant ma chambre d’hôtel. Aujourd’hui j’ai aucune intention de me représenter en tant que candidat au poste de sélectionneur des lions indomptables du Cameroun. Je pense que je peux rendre des services et pas nécessairement étant assis sur un banc de touche. Je veux rendre des services mais il faut bien comprendre que quand je dis ça je ne demande pas une faveur.
Est-ce que selon vous le Cameroun sera prêt pour Organiser la CAN 2021?
Je répondrai en toute franchise et j’ai des doutes qui sont nées des multiples plaintes du Cameroun lors du retrait de la CAN 2019 et on avait tout de même dit qu’on montrerait qu’on pouvait et la CAN est passée. Aujourd’hui on parle encore de travaux et notamment avec le stade de OLEMBE, qui serait à livrer dit-on en Septembre. Donc je suis inquiet pas seulement pour les stades mais parce qu’il y’a aussi d’autres infrastructures à prendre en considération et on accuse un retard même si je ne suis pas de la délégation de la CAF mais, je parle avec certains d’entre eux pour me rendre compte de ce dont on parle. Lorsque je dis ça, certains diront que je ne veux pas de la CAN au Cameroun mais rassurez vous je suis très patriote et je souhaiterais voir cette compétition au pays, parce que je suis convaincu que chez nous les stades seront pleins mais je ne suis pas confiant.
Patrick qu’est-ce qui vous passe par la tête lorsque vous posez les yeux sur le drapeau du Cameroun?
Pour moi c’est toujours un moment particulier surtout lorsqu’il y’ a l’hymne derrière. A ce moment je fixe le drapeau et je chante même quand je cherche sur mon téléphone un drapeau et que je tombe sur celui du Cameroun je m’arrête un moment je le fixe et je me dis il a quelque chose de particulier ce drapeau. Je suis très patriote et c’est avec une immense fierté que je me rappelle avoir fait des choses pour mon pays.
Vous dites suivre l’atmosphère du football Camerounais, comment appréciez vous le championnat professionnel du Cameroun?
Il y a beaucoup de choses à améliorer mais ca ne peut pas être au détriment du football Camerounais que d’avoir un championnat dit professionnel surtout avec des stades qui laissent à désirer. Après il y’a une dissension entre la FECAFOOT et la LFPC et je ne peux pas être pour la dissension. Pour la bonne marche il y’a un pouvoir et un contre pouvoir et la Ligue doit pouvoir être ce contre pouvoir. Mais si à côté les fonctions ont été mal exercées, il faut pouvoir tirer des conséquences mais là je ne me mouille pas parce que je ne suis pas allé en profondeur sur le sujet mais c’est dommage qu’il y ait ce climat dans notre football.
Vous êtes dans l’univers de la diffusion des matchs alors quel commentaire faites vous de la situation actuelle entre la CRTV et l’UAR?
C’est une très mauvaise nouvelle puisque nous avons été privés de la diffusion de ce match, sans avoir fouillé dans cette affaire je pense qu’il y’a un problème de droit qu’on croyait avoir acheté alors que ce n’était pas le cas: donc on ne travaille pas bien et j’ai peur que ce soit la faute à notre télévision nationale et je me suis retrouvé bredouille à attendre un match qui n’est jamais venu.
On va sortir par là Patrick, Avez-vous discuté avec LUIZ FERNANDEZ depuis l’époque où il vous a oublié sur les bancs au PSG?
Je l’ai rencontré plus d’une fois et je passe pas mon temps à lui dire qu’il a eu tord de me traiter comme il l’a fait, pourtant c’est venu tout seul. Un jour, il disait à quelqu’un sur PARIS en boîte de nuit ” je ne vais pas souvent en boîte de nuit” je le surprend entrain de dire à quelqu’un je suis content de la carrière qu’il a fait, je suis content de l’avoir lancé. J’ai eu envie de lui dire ne te moque pas de moi. Dans une interview du journal l’EQUIPE, j’ai rappelé qu’il m’a donné une consigne que j’ai jamais comprise jusqu’à aujourd’hui. En fait il est Français et Espagnol; je constate qu’il ne parle pas très bien français et en Espagne on dit qu’il ne parle pas très bien espagnol.
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