Du Merrimack College où elle évoluait en NCAA 2 au U.MASS (Université de Massachussets) en NCAA 1, son palmarès seul parle d’elle ; cette gazelle au 1.85 m a également été convoquée par deux fois déjà par son pays, notamment lors de l’Afrobasket à Maputo (2013) où les lionnes termineront en 4ème place, et aux récents Jeux de la Francophonie à Nice.
Et si on commençait par une brève présentation de vous ?
Moi c’est Valérie Avebe, je suis de nationalité camerounaise, née à Douala le 05 Mars 1988 ; je suis d’une fratrie de 6 dont 5 filles et un garçon. Mon papa jouait au hand-ball et ma maman faisait de l’athlétisme, sans parler de ma grande sœur qui a joué professionnel dans le volleyball, ainsi qu’une autre qui évoluait au basketball.
On comprend mieux votre choix pour le sport ; mais pourquoi précisément, le basketball ?
Honnêtement c’est en partie grâce à ma grande sœur que j’ai cité tantôt ; il faut dire qu’elle a commencé bien avant moi, mais la voyant jouer j’ai tout de suite eu envie de m’y mettre aussi. Quand elle revenait de son premier entrainement, elle m’a raconté comment ça c’était passé, alors j’ai décidé de l’accompagner au deuxième, et depuis ce jour, j’ai continué. Cela remonte à 1998.
C’est quoi votre parcours ?
Je dois dire qu’ici au Cameroun j’ai pas beaucoup joué, parce que je n’avais que l’âge de 13-14 ans, j’ai joué une année à Ebolowa puis je suis allée à Ngaoundéré pour une année aussi, et j’ai rejoins le Club BEAC de Yaoundé. C’est après l’épisode de Yaoundé que j’ai rejoins les Etats-Unis où j’ai joué pendant 10 ans jusqu’au niveau universitaire en division 1. Là je suis sur le point de rejoindre mon nouveau club professionnel de division 2 Oveido en Espagne.
Comment appréhendez-vous ce nouveau challenge ?
Pour moi c’est un nouveau départ, je dois apprendre la langue, la culture espagnole et tout (rire)… Mais je compte faire ce que je fais le mieux, c’est-à-dire produire du beau jeu, défendre et marquer des paniers.
Vous évoluez à quel poste ?
Je joue en 4 ou en 5.
Votre avenir au sein de l’équipe nationale du Cameroun, comment l’entrevoyez-vous ?
Déjà, les derniers jeux de la Francophonie c’était ma deuxième sélection en équipe première ; je compte travailler dur pour toujours être convoquée, parce que ce n’est pas un acquis, il va falloir bosser dur pour mériter être appelée.
Commentaires Facebook
0 commentaires
