Bonjour monsieur Malonga, et merci de vous prêter à notre micro…
Merci à vous ; permettez-moi de faire une petite rectification : Nous sommes du Congo-Brazza et non de la RDC comme je l’ai lu au journal Cameroon Tribune de ce matin (nous étions lundi 22 juillet 2013). C’est quand-même assez choquant que l’on ait pu confondre ces deux grandes nations, encore que des deux, la seule équipe qualifiée pour la Coupe d’Afrique c’est le Congo-Brazzaville. Je pense que les journalistes devraient au préalable bien se renseigner afin de s’assurer la véracité de leurs informations, encore que nous sommes au Cameroun ces jours-ci, ils auraient pu nous approcher pour avoir la bonne information.
Comment trouvez-vous le climat ?
Il est très agréable pour nous, ce n’est d’ailleurs pas un hasard, que nous ayons choisi le Cameroun pour continuer notre stage de préparation. C’est parce que nous avons des attaches ici ; moi par exemple, j’ai vécu ici pendant près de 25 ans, j’ai été impliqué dans le basket camerounais pendant de longues années, et j’ai créé une structure de basket ici qui existe toujours il s’agit de l’Onyx International Basketball de Yaoundé qui a formé des grands basketteurs et continue de former des jeunes basketteurs au pays. Donc pour moi il n’y a pas de différences entre le Congo-Brazza et le Cameroun, ce sont des pays frères, et nous sommes là en toute légitimité.
Vous accompagnez votre délégation avec un ami et frère à vous, Luis Tsoungui le coach principal de l’équipe ; alors comment jugez-vous l’évolution des choses jusqu’ici ? Le moral est au beau fixe ? Tout se passe comme vous l’espériez ?
Beh écoutez, aujourd’hui j’ai un sentiment de satisfaction ; vous avez prononcé le nom de Luis tsoungui qui effectivement est un ami et frère de très longues dates, qui a accepté relever ce challenge avec le Congo-Brazza, étant entendu qu’au Cameroun il n’avait pas été sollicité pour faire bénéficier son expérience et son expertise aux Lions Indomptables, moi je n’ai pas hésité un seul instant de faire appel à son très riche potentiel. Il a un diplôme FIBA, c’est quelqu’un qui maîtrise bien le basket africain, alors je ne pouvais que lui faire la proposition, qu’il a d’ailleurs acceptée ; et à peine il est arrivé qu’on a vu très vite le changement. Nous avons un staff technique de haut niveau, il a fait appel à deux experts français de basket qui sont venus compléter le staff, en plus de monsieur Jean Claude Ntep qui est un fin technicien d’Onyx, bref avec un tel groupe, nous avons changé de configuration, et nos joueurs professionnels évoluant en France ont accepté de venir pour la première fois en sélection. Le plus important c’est la cohésion du groupe et de ce côté tout va pour le mieux, les joueurs sont tous contents d’être là. Avant le Congo partait dans des compétitions avec des joueurs qui n’étaient pas à la hauteur de nos internationaux, aujourd’hui toutes les conditions sont réunies, l’équipe nationale dispose du soutien du gouvernement, et je pense qu’avec tous ces atouts, les joueurs que nous avons sélectionné (la sélection a été très rude) sont conscient de la mission qui les attend.
Merci, et bonne chance…
(Rire) Merci, mais je voulais quand-même ouvrir une petite parenthèse, pour dire que moi, en tant qu’ancien champion camerounais avec 6 titres de champion, moi qui étais très impliqué dans la fédération camerounaise de basket il y a des années, si j’ai pensé venir au Cameroun c’est parce que je me sens aussi camerounais que congolais, et mon souhait est que nos deux fédérations puissent tisser des liens ; que nous puissions ensemble représenter la zone 4 et nous soutenir mutuellement à Abidjan. Je suis très déçu du refus de la fédération camerounaise de basket de jouer un match amical avec leurs frères congolais. Je marque vraiment ma déception et je dis que malheureusement les mentalités n’ont pas évolué. Mais c’est pas grave, nous ferrons nos matches textes avec des sélections régionales.
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