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Amadou Gallo Fall : « Nous témoignons notre gratitude à cette œuvre que bâti Joakim Noah »

Votre venue au Cameroun s’apparente à la mise sur pied du camp de Joakim Noah ; alors, vos sentiments ?

Je suis très impressionné déjà par le cadre, c’est aussi une superbe opportunité pour moi d’échanger avec Joakim, avec les entraineurs basés ici. Je dirais que c’est bien pensé, cette une des parties de notre stratégie de développement, être en partenariat avec des joueurs pour soutenir les efforts qu’ils entreprennent ; d’ailleurs la NBA est très engagée aux causes sociales. Et aller vers les communautés, nous ne faisons que ça et pas qu’aux Etats-Unis, parce que nous avons 20% de joueurs qui arrivent de par le monde. Donc nous accordons une attention particulière aux initiatives montées par des jeunes comme Joakim, et nous louons vraiment ce qu’il est entrain d’entreprendre, c’est la raison pour laquelle je me suis déplacé en personne à l’objet de voir qu’est-ce qu’on peut faire ensemble à l’avenir pour pouvoir développer quelque chose de très solide et durable ici au Cameroun.

On assiste de plus en plus au départ des joueurs africains pour la NBA, selon vous est-ce que cela augure un bon lendemain pour le basket africain? Cela ne devrait-il pas laisser entendre que nous assistons à une fuite de talents ?


Personnellement je ne trouve pas que ce soit une si mauvaise chose, au contraire, ça confirme l’énorme potentialité que regorge l’Afrique dans ce domaine. Vous savez, même avant d’établir nos bureaux en Afrique du Sud il y avait déjà une bonne trentaine de joueurs africains à la NBA comme Hakeem Olajuwon qui est parmi les 50 meilleurs joueurs de tous les temps, il y a Dikembe Mutombo qui est aujourd’hui notre ambassadeur mondial, et puis plein de jeunes comme le camerounais Luc Mbah a Mouté, Batoum Nicolas, Joakim Noah ; on a besoin d’eux pour qu’ils servent de modèles aux générations futures. Qu’ils aillent aux Etats-Unis n’est pas si mal ; vous voyez Joakim qui revient pour investir sur le basket de son pays, il y a Luc Mbah a Mouté qui est là de temps en temps pour apporter aussi un peu de lui, sans oublier tous les autres, c’est  important aussi. Je pense que ces jeunes sont conscients de leurs devoirs vis-à-vis de leurs terres et ils le font avec plaisir. Il est aussi important de noter que notre engagement va au-delà du sport, on n’apprend pas seulement à ces jeunes à shooter ou à dribbler, il y a tout un message qu’on leur véhicule entre autres poursuivre leurs études comme l’ont fait Joakim à l’université de Floride ou encore Steve Moundou Missi qui est en 3ème année à Harvard. Ces jeunes doivent saisir l’importance de ne pas brûler les étapes et de travailler dur.

Un mot à l’endroit de Joakim ?

Oui, juste lui témoigner notre gratitude par rapport à cette œuvre qu’il est entrain de bâtir, et qu’il sache qu’il a un partenaire de fer sur qui il peut compter à tout moment, la NBA Afrique qui va continuer à explorer les opportunités avec lui ici au Cameroun et partout sur le continent.

Merci monsieur Amadou…

Je vous en prie.

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