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Kinésithérapie : David Abbo Hassana, la récompense au bout de l’effort

David Abbo Hassana a reçu le 19 décembre 2017 le trophée de meilleur kinésithérapeute du Cameroun. Lors de ces SESCO Awards, David Abbo a eu une reconnaissance de tous. Il a reçu ce prix des mains de Saint Fabien Mvogo, président d’Eding sport de la Lékié.

A 46 ans, c’est après sa carrière de footballeur que Docta comme l’appel ses intimes se voit recevoir une distinction dans le domaine de la médecine sportive. Sous le soleil et la pluie, Abbo arpente les stades du Cameroun, pour venir en aide aux footballeurs qui ont des chocs pendant les matchs. Appliqué et attentionné, David Abbo Hassana est connu de tous comme un homme dont les performances précèdent parlent d’elles-mêmes. Ce kiné emprunt d’abnégation a déjà sauvé plus d’un, on peut citer entre autre, Christian Bassogog, Léandre Tawamba, Agnes Nkada, Ngo Mbeleck, Alexandra Takounda et bien d’autres encore.

Abbo Hassana trophée en mains se réjouit de cette distinction.


Sous quel signe placez-vous cette distinction ?

Le prix de l’effort, parfois, on se pose des questions, on se dit est ce que le travail que je suis en train de faire aura une suite, est ce qu’il y aura des récompenses, mais en tout temps, on se dit, c’est Dieu qui décide et peut être ça a été le moment pour moi d’obtenir cette récompense là.

Maintenant que vous avez eu ce prix, quel est votre prochain objectif ?

Mon objectif c’est aider toujours aider et je pense que d’autres récompenses pourront venir dans ce sens. Tout ce qu’on fait et quand on le fait au nom du Seigneur et dans la crainte de l’Eternel, Dieu lui-même voit et nous donne une bonne récompense.

Avez-vous été parachuté dans la Kinésie thérapie ?

Je suis originaire de l’Adamaoua, plus précisément de Ngaoundéré. Ma carrière de Kinésie thérapie a commencé lorsque qu’après ma carrière, j’ai décidé d’aider le football. J’ai décidé de continuer dans la Kinésie thérapie puisque j’ai décidé de m’orienter dans les soins infirmiers, pour mieux me rapprocher des sportifs, j’ai préféré m’orienter dans la kinésie thérapie. Parachuté je ne pense pas, je crois que tout ce que l’on fait de bien a une suite logique, il ya beaucoup de faille, il ya beaucoup de possibilités, il ya beaucoup de raccourcis, il ne sert à rien de courir, il ne sert à rien d’aller consulter à gauche à droite, il ya des voies légales et la voie de Dieu.

Pourquoi avoir choisi le football féminin ?

J’ai commencé avec les garçons à Ngaoundéré, j’ai poursuivi avec eux, maintenant je travaille avec le football féminin, parce que c’était un sport abandonné ; Vous savez, elles sont fragiles, elles sont frêles.  Elles avaient besoin de plus d’attentions, l’homme supporte plus, mais la femme elle est beaucoup plus vulnérable et fragile. Il fallait vraiment être là pour les pousser vers l’avant, à un niveau où elles pourront vraiment prendre soin d’elles. Elles pourront récolter des bons fruits et le football féminin est de plus en plus reconnu.

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Frida Nolla

Rédactrice Sports / Declik Group

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