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Humilié à Santiago Bernabeu par son rival de toujours (0-3), le Real est désormais largué avec quatorze points de retard sur le FC Barcelone

Corrigé, le Real Madrid s’est surtout sabordé. Pourtant, après une première période intense et très cohérente, la troupe de Zinedine Zidane pouvait espérer mieux. Mais des erreurs individuelles ont fait couler le bateau merengue. Notre antisèche.
Le jeu : Un Real séduisant mais un Barça bien plus tueur
Madrid pourra presque nourrir des regrets. Malgré l’humiliation subie ce samedi dans un Bernabéu dépité, les Madrilènes ont réalisé une première période de très bonne facture. Le tout grâce à son quatuor au milieu de terrain qui a régné en maître pendant quarante-cinq minutes, faisant complètement disjoncter le milieu barcelonais. Mais Madrid n’a pas su convertir ses temps forts. Tout l’inverse du Barça. Sans être géniaux, les Blaugrana ont tué le match quand il le fallait. Puis, l’expulsion de Carvajal après une action folle a changé la donne et le Barça a fini par se promener. Et le Real se décourager…
Les joueurs : Kovacic ange puis démon, Benzema sifflé
C’était le pari tactique de Zinedine Zidane. Et en l’espace d’une mi-temps, il était gagnant. Magnifique de justesse en première période, Mateo Kovacic a justifié sa titularisation. Puis, il a laissé filer Ivan Rakitic sur l’ouverture du score. A ce niveau-là, cela ne pardonne pas et ZZ l’a finalement sorti. Pourtant, il n’est pas le seul à avoir déçu. Bien que malchanceux, Karim Benzema a eu toutes les peines du monde à briller et a manqué des enchaînements techniques dans lesquels il brille habituellement. Sifflé à sa sortie, il aura passé une sale après-midi tout comme Raphaël Varane, auteur d’une seconde période très compliquée. Quand à Dani Carvajal, sa meilleure action est sa parade de la main… C’est dire.

Pour le Barça, tout est allé mieux quand Sergio Busquets a retrouvé des couleurs. Complètement déréglé en première période, il a réussi à sortir la tête de l’eau et a emmené le Barça dans son sillage. Buteur mais surtout détonateur, Messi a brillé sans avoir à forcer son talent. Offensif et souvent inspiré, Paulinho a un peu plus justifié son transfert estival tandis que ter Stegen a encore été impeccable lorsqu’il l’a fallu. A noter enfin l’excellent match de l’inattendu Thomas Vermaelen qui semble être le talisman sacré de ce Barça.

 


Le facteur X : Le marquage individuel demandé par Zidane
C’est l’action qui a tout changé. Après un bon travail de Busquets, Ivan Rakitic a profité du marquage individuel de Kovacic sur Messi pour s’engouffrer dans la défense madrilène et amener l’action du premier but. Un choix assumé de la part de Zidane qui espérait refaire le coup d’août dernier où la Pulga avait été complètement muselée. Mais il faut aussi savoir s’adapter et sortir sur le porteur en cas de danger. Cela n’a pas été le cas. Et ça coute cher en fin de match.

Avec Eurosport.fr

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