Il s’appelait Patrice Narcisse Hiol. Pour ses amis, coéquipiers et connaissances, c’était « Sousou » tout simplement. Le 13 mars dernier, le rideau de la mort a recouvert la Fédération camerounaise de handball. « Sousou », ancien capitaine de la sélection nationale messieurs est décédé des suites de maladie. Sur le terrain, il ne s’était jamais avoué vaincu. Il y croyait jusqu’au bout. Sa carrière parlait d’elle-même. Patrice Hiol a été 11 fois champion du Cameroun avec Minuh de Yaoundé (2000-2010), neuf fois vainqueur de la Coupe du Cameroun (2001-2012) et deux fois champion d’Afrique des clubs champions (2002-2007).
L’on apprendra qu’au mois de novembre 2012, il s’est plaint de typhoïde. Mais tout semblait aller jusqu’en janvier. Le départ de Patrice Hiol est une autre grosse perte pour le handball camerounais après les disparitions de Marius Mouthé, Jules Moudime Njalla… Pour Lucien Eyoungou, entraîneur, c’était « un garçon très intelligent qui avait des qualités de meneur d’hommes. Il savait rassembler les gens sur et en dehors du stade ». Laurent Tatsabon, secrétaire général de la Fecahand pense que « c’est un grand joueur qui est tombé. C’était un patriote. Qu’il défende les couleurs de la nation ou de son club, il mettait en avant son esprit patriote. Il laisse le souvenir de celui qui a toujours su braver les obstacles de la vie. Il s’est toujours montré combattant ». Des veillées sont organisées à Yaoundé au quartier Madagascar. Demain suivra la mise en bière à la morgue du CHU et une veillée organisée en la Chapelle Christ Roi de Tsinga. Il sera inhumé samedi prochain à Evodoula.
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