Le plus jeune buteur de la Liga nous a reçu pour expliquer pourquoi il a disparu des feuilles de matches du championnat professionnel espagnol après avoir disputé six matches. Satisfaction et déboire de celui que Samuel Eto’o son parrain, présente comme « l’espoir du football ».
Depuis on ne te voit plus sur les terrains de la Liga qu’est ce qui fait problème ?
Rien de grave. C’est parce le club et l’entraîneur de la première équipe se sont dit qu’un jeune garçon comme moi avait encore besoin d’être formé. Ils ont estimé que tout ce que j’ai eu en début de championnat était un peu trop fort pour moi, que j’avais encore besoin d’assimiler certaines choses. Ils m’ont dit que j’avais 16 ans seulement et que j’ai tout le temps devant moi. La confiance qu’on me donne dans l’équipe nationale de mon pays, aujourd’hui, je ne l’ai pas encore en club, mais je sais que je l’aurai en club. C’est tranquille, je n’ai pas de problème avec mon club.
En attendant de grandir, vous vous tournez les pouces ?
En attendant, je joue avec la réserve. Je suis toujours à Malaga pour ceux qui doutent. C’est compliqué, quitter du haut pour le bas (de l’équipe première pour la réserve, ndlr) c’est un peu mal mais bon, à mon âge, je considère que j’ai tout le temps devant moi. Ma saison reste une saison de gloire, de plaisir, d’apprentissage. Je n’ai rien à regretter et en ce moment, je suis tranquille, je continue à apprendre. Je profite de ce que j’ai aujourd’hui, et le reste viendra après.
On a appris qu’au vu de ton âge (il est mineur), il n’est pas possible de continuer en équipe première parce que ton tuteur Samuel Eto’o fils réside en Russie, très loin de toi.
Non, rien de tout ça n’est vrai. La vérité c’est que Malaga avait besoin de mes services en début de championnat parce qu’il n’y avait pas assez de joueurs. Mais, maintenant, il y a Santa Cruz et d’autres vétérans (joueurs cadres, ndlr).. J’ai envie de jouer mais, je ne peux pas m’imposer devant ces vétérans J’ai tout le temps devant moi.
Quelle place Samuel Eto’o, ton parrain occupe auprès de vous ?
Mon parrain ? (rire), non, il n’est plus seulement mon parrain, je le considère comme mon père. Samuel me donne toujours des conseils, il me dit ce que je dois faire ce que je dois améliorer. C’est important pour moi de savoir qu’il est là pour m’encourager. Il est le capitaine de la sélection nationale et, chaque fois qu’on m’appelle en équipe nationale, c’est toujours avec un grand plaisir que je partage les vestiaires avec ces grands professionnels.
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