EtrangerFootball

Finale CAN 2013 : Coup d’envoi ce dimanche 10 février 2013 à 18h30

Impressionnant face au Mali, les Supers Eaegles du Nigéria se sont envolés vers la finale ; ce beau parcours en cette édition de la Coupe d’Afrique des Nations  2013, ils le doivent en partie  au jeune international Victor Moses, fabuleux attaquant de Chelsea qui pourtant n’en est qu’à sa première CAN : « Peu de gens croyaient en nous et beaucoup avaient même parié qu’on n’arriverait pas en finale ; on a démontré le contraire. Pour gagner il faut jouer en équipe, et c’est exactement ce que nous faisons depuis le début de la compétition, et on continuera comme ça. Je prends beaucoup de plaisir, surtout que c’est ma première participation à la CAN. Vraiment j’apprécie chaque moment passé ici », dira-t-il à la presse. Leur statut de favoris ne semble alors guère effrayer les joueurs, aussi détendus hors du terrain que féroces sur la pelouse ; on peut dire que l’Afrique du Sud est devenue leur terrain de jeu. Le Nigéria n’a plus remporté la Coupe d’Afrique des Nations depuis 1994, à l’époque, le capitaine était un certain Stephen Keshi, l’actuel sélectionneur : « L’équipe de 1994 avait réalisé pas mal de bonnes choses pendant 5 ou 6 ans, or la sélection que vous avez devant vous n’a été constituée que depuis 6 semaines seulement et la voila en finale. Je pense qu’avec le temps, elle sera plus forte que la sélection de 1994 », a-t-il confié à nos confrères. Durant cette CAN, à chaque fois les supers eagles ont su compter sur de nombreux supporters présents au stade, car nous dit-on, il y aurait une forte communauté nigériane en Afrique du Sud estimée à un peu plus d’1.5 million de personnes, toujours prêtes à faire la fête dans les tribunes et à jouer le rôle du douzième joueur.

Si cette finale 2013 oppose le Nigéria au Burkina Faso (qu’on n’attendait pas à ce stade de la compétition) et qui y arrive pour la première fois de son histoire, et bien c’est "déjà une victoire de la jouer", a estimé son sélectionneur Paul Put, samedi en conférence de presse. D’ailleurs, les burkinabés sont les premiers à s’en émouvoir, si l’on s’en tient aux propos de leur milieu de terrain Charles Kaboré, qui va renchérir son sélectionneur : « Notre coach a cru en nous ; c’est vrai que tout le monde ne nous voyait pas où on est aujourd’hui, mais on a travaillé pour, et je pense qu’on mérite (après toutes ces années d’échecs) d’être là à cette finale et de montrer aux yeux du monde entier que le Burkina Faso est un pays solidaire qui compte de très bons joueurs ».

Les Aigles du Mali quant à eux ont fini à la troisième marche du podium ; lors de la petite finale ils ont terrassé les Black Star du Ghana 3 buts contre 1.


Commentaires Facebook

0 commentaires

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page