Athletisme

Portrait : Muriel Hurtis

De parents guadeloupéens, Muriel Hurtis est née à Bondy. Elle mesure 1,80 m pour environ 68 kg.

Elle découvre l’athlétisme en Seine-Saint-Denis et devient championne de France minime UNSS sur 150 m. Elle intègre ensuite le Racing club de France. En 1998, Muriel Hurtis devient championne du monde du 200 m et vice-championne du monde avec le relais 4 × 100 m lors des Championnats du Monde Juniors d’Annecy. L’année d’après, en 1999, elle s’adjuge le record de France du 200 m en salle (22"84) et quitte le Racing club de France. Au mois d’août 1999 à Séville aux Championnats du Monde elle réalise 22"31 au 200m et participe au relais 4 × 100 mètres qui obtient la médaille d’argent.

En 2001, elle obtient une nouvelle médaille d’argent avec le relais lors des mondiaux d’Edmonton. La saison suivante est la saison des succès: elle remporte le titre européen lors des Championnats d’Europe en salle de Vienne. Lors de la saison estivale, elle remporte le titre européen à Munich, l’autre sprinteuse du groupe d’entraînement de Guy Ontanon, Sylviane Félix remportant pour sa part la médaille de bronze. Toutes deux participent également activement à la victoire dans le relais.


L’année 2003 débute par une nouvelle médaille individuelle lors des mondiaux en salle de Birmingham. Le 20 mai 2005, elle hérite de la médaille d’or du 200 m en salle des Championnats du Monde à Birmingham en 2003. La française, deuxième de la course, bénéficie de la condamnation de Michelle Collins pour dopage.Pour les mondiaux de Paris qui se déroulent au Stade de France, elle termine quatrième sur le 200 mètres. Elle récupèrera plus tard la médaille de bronze après la disqualification pour dopage de Kelli White.

L’année suivante constitue un échec sur le plan individuel : elle échoue en qualification lors des Jeux olympiques de 2004 à Athènes – elle était alors en début de grossesse. Toutefois, elle remporte une nouvelle médaille avec les filles du relais. Suit ensuite une interruption pour mettre au monde son fils. Après la naissance de celui-ci, elle rejoint dans le Var son ancien entraîneur Jacques Piasenta, entraîneur qu’elle avait dû quitter lors de la retraite de celui-ci.

La reprise est plus compliquée qu’elle ne le pensait et elle échoue en demi-finale lors des Championnats d’Europe 2006. Lors du relais, les Françaises abandonnent en finale en raison de la blessure d’Adrianna Lamalle.

Pour l’année 2007, Muriel Hurtis-Houairi semble retrouver son meilleur niveau. Elle remporte tout d’abord la Coupe d’Europe puis réalise assez tôt dans la saison les minimas qualificatifs pour les mondiaux d’Osaka. Enfin, lors des Championnats de France, elle réalise en série un temps de 22"38, à seulement 7 centièmes de sa meilleure performance établie en quart de finale des mondiaux 1999.

Elle est sélectionnée en équipe de France aux Championnats du monde d’athlétisme 2007 en août 2007. Elle emporte sa série en 22 s 83 devant Kim Gevaert, elle termine cependant 5e de son quart de finale en 22"86. Seules les quatre premières accédant aux demi-finales, Muriel est donc éliminée, ratant sa qualification pour 5 centièmes.

Qualifiée pour les Jeux olympiques de 2008 à Pékin, Muriel Hurtis signera des chronos convaincants : 22"72 en série, 22"89 en quart de finale et 22"71 en demi-finale. Cinquième de sa demi-finale, elle échoue à 10 centièmes de la qualification pour la finale.

En 2009, lors des Championnats de France, Muriel termine 3e du 200 m en 23"38 et 2e du 100m en 11"60. N’ayant pas réussi les minimas, elle ne participe pas aux Championnats du monde d’athlétisme 2009.

À ce jour elle a été sélectionnée 19 fois en équipe de France A. Elle a eu pour entraîneurs successifs : Aïssa Ben Youcef, Georges Salom, Pierre Bonvin, Jacques Piasenta, Guy Ontanon, puis à nouveau Jacques Piasenta depuis 2004.

Aujourd’hui, elle fait des études pour devenir psychomotricienne dans une école réputée (pour être l’école de Laurie Le Roux) à Paris (ISRP).

En 2013, Muriel Hurtis participe aux championnats du monde d’athlétisme de Moscou. Non engagée en individuelle, elle concourt sur le relais 4 × 400 m. Elle participe aux séries, au côté de Marie Gayot, Phara Anacharsis et Floria Guei. Les Françaises terminent 3e et se qualifient au temps. En finale, Marie Gayot prend un bon départ, Lénora Guion-Firmin réussi à placer les Françaises en 3e position. Muriel Hurtis tente de conserver la 3e place mais craque et donne le témoin à Floria Gueï en 4e position. Les Françaises finiront avec une excellente 4e position derrière la Russie, les États-Unis et la Grande-Bretagne.

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